Aimer c’est du dĂ©sordre alors aimons! A wall in Montmartre; a great thought for the New Year. To love is a mess let’s love then ! ” 0 “ Aimer c’est du dĂ©sordre alors aimons! A wall in Montmartre; a great thought for the New Year. To love is a mess let’s love then ! ” Fragments. @aleajac. Search. Facebook; Google Plus; Linkedin; Pinterest; Twitter; Website

Et maintenant, ces trois restent la foi, l’espĂ©rance et l’amour. Mais le plus grand d’entre eux est l’amour. - 1 Corinthiens 1313. En utilisant les langages de l’amour comme guide, voici cinq façons pratiques de le faire. 1. Mots d’affirmation Écoutez comment votre conjoint vous parle. Son ton est-il positif ? Vous complimente-t-il ? Se vante-t-elle de vous auprĂšs de ses amis ou des vĂŽtres ? Vous encourage-t-il lorsque vous passez une mauvaise journĂ©e ? Valider vos sentiments quand la vie ne va pas tout Ă  fait dans votre sens ? Te dire qu’elle t’aime ? Mentionnez Ă  quel point vous ĂȘtes important pour lui ? Si vous avez rĂ©pondu oui Ă  l’une des questions ci-dessus, alors ces choses font que votre conjoint se sente aimĂ©. Cherchez des façons de complimenter son dos. Ne manquez pas les occasions de le dĂ©velopper. Parfois, nous pensons de bonnes choses Ă  notre conjoint que nous oublions de dire. Faites-en un point pour partager ces mots d’affirmation. 2. Temps de qualitĂ© Gardez une trace du temps que votre conjoint passe avec vous. Rappelez-vous ce qu’il aime faire ou oĂč elle choisit d’aller quand vous ĂȘtes ensemble. Il peut s’agir de lire tranquillement cĂŽte Ă  cĂŽte, de jouer, de dĂźners romantiques Ă  l’intĂ©rieur ou Ă  l’extĂ©rieur, de voyager, de se promener ou de longues conversations sur le patio. Si ĂȘtre seul avec vous est une prioritĂ©, rĂ©servez ces moments souvent parce que votre conjoint se sent aimĂ© grĂące Ă  du temps de qualitĂ©. 3. Toucher physique Faites attention Ă  quand et comment votre conjoint vous touche. Quand vous sortez pour manger, est-ce qu’elle se prĂ©cipite dans la cabine Ă  cĂŽtĂ© de vous ? Est-ce qu’il est assis cĂŽte Ă  cĂŽte lorsque vous regardez la tĂ©lĂ©vision au lit ou sur le canapĂ© ? Se blottir contre vous pendant que vous vous endormez ? Tenir ta main ? Elle te frotte les pieds ? Est-ce qu’il passe ses doigts dans tes cheveux ? Cherchez des moments pour faire le premier pas. Prenez sa main avant qu’elle n’attrape la vĂŽtre. Penchez-vous dans son contact. Car si votre conjoint vous touche constamment, vous pouvez ĂȘtre sĂ»r que votre conjoint se sente aimĂ© en Ă©tant touchĂ© en retour. 4. Actes de service Remarquez les petites choses que votre conjoint fait pour vous. Est-ce qu’elle nettoie aprĂšs le dĂźner ? Est-ce qu’il ramasse le dĂ©sordre que vous avez laissĂ© dans la salle de bain ? Est-ce qu’elle fait tout son possible pour s’arrĂȘter au magasin pour votre crĂšme glacĂ©e prĂ©fĂ©rĂ©e sur le chemin du retour ? Est-ce qu’il prend votre voiture pour un changement d’huile ? Corriger les Ă©lĂ©ments de votre liste de tĂąches sans qu’on vous le demande ? Vous surprendre en faisant des travaux que vous aviez dĂ©jĂ  acceptĂ© d’assumer ? Ensuite, votre conjoint se sentira aimĂ© lorsque vous rendrez ces actes de service. 5. Recevoir des cadeaux Quel genre de donateur est votre conjoint ? Pensez aux derniĂšres vacances. Est-ce qu’elle rĂ©flĂ©chit beaucoup aux cadeaux qu’elle choisit pour vous ? Est-ce qu’il fait de votre anniversaire une grande affaire ? Est-ce qu’elle se souvient des choses que vous avez mentionnĂ©es que vous aimeriez et les achĂšte pour vous juste parce que ? Les choses qu’il choisit pour vous sont-elles enracinĂ©es dans l’effort et la rĂ©flexion ? Si votre conjoint aime donner de cette façon, alors en recevant comme pour un, votre conjoint se sentira aimĂ©. Bien qu’il soit plus naturel d’aimer quelqu’un d’autre comme vous voulez ĂȘtre aimĂ©, vous pouvez apprendre Ă  faire le changement. Une fois que vous aurez reconnu les actes d’amour de votre conjoint pour ce qu’ils sont, il sera plus facile de voir comment les aimer en retour. Et si vous avez du mal Ă  dĂ©terminer exactement ce dont votre conjoint a besoin, vous pouvez toujours demander. Les cinq langages de l’amour sont un excellent point de dĂ©part, mais vous n’ĂȘtes pas obligĂ© de vous arrĂȘter lĂ . Les gens s’aiment de toutes sortes de façons. Et cela fait partie de ce qui rend nos mariages uniques. Seigneur, donne-moi un grand dĂ©sir d’aimer mon conjoint comme il/elle veut ĂȘtre aimĂ©e, pas comme je veux l’aimer. Montre-moi ce que je ne vois pas. Que ce qui est important pour eux le devienne pour moi. Quand aimer devient difficile, accorde-moi ta grĂące et aide-moi Ă  voir mon conjoint d’une nouvelle maniĂšre. Merci pour mon mariage et la personne que vous mettez dans ma vie pour aimer et ĂȘtre aimĂ©e.

Alorsvoila tout est dans la question j'aimerais savoir si il existe quelques homme qui n'aime pas que des planche a MAIS MOI JE VOUS DIS, AIMEZ VOS ENNEMIS
 »Matthieu ; Romains StĂ©phane Lauzet1 Introduction Ce verset appartient Ă  un ensemble plus long qu’on appelle communĂ©ment le Sermon sur la montagne » et qui occupe les chapitres 5, 6 et 7 de l’évangile de Matthieu. Ces trois chapitres sont souvent prĂ©sentĂ©s comme un abrĂ©gĂ© de la vie chrĂ©tienne, le programme, la feuille de route de celles et ceux qui veulent suivre JĂ©sus2, de celles et ceux qui sont, selon ses paroles mĂȘmes, le sel de la terre et la lumiĂšre du monde »3. Dans ces chapitres, JĂ©sus invite ses disciples Ă  changer de paramĂštres et Ă  avoir un comportement diffĂ©rent, moralement supĂ©rieur Ă  celui des religieux de son temps et qui tranche avec ce qui semble couramment admis4. C’est en maniant les paradoxes et en usant de six antithĂšses vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit mais moi je vous dis »5 qu’il dispense son enseignement les formules font mouche et claquent comme des slogans. Reconnaissons, pour commencer, que la phrase a de quoi nous surprendre et qu’elle nous paraĂźt complĂštement irrĂ©aliste, impraticable, utopiste6. Comment en effet aimer celui qui nous fait souffrir ? Comment aimer notre ennemi ? Notre rĂ©action premiĂšre n’est-elle pas plutĂŽt de le fuir ou alors de le combattre, de rendre coup pour coup et de tenter de le mettre hors d’état de nuire ? Admettons aussi que ce prĂ©cepte peut donner raison Ă  ceux qui pensent que l’Évangile est une douce rĂȘverie et une aimable histoire pour les enfants, les naĂŻfs et – certains n’hĂ©siteront pas Ă  le dire – pour les mauviettes. Freud7, l’inventeur de la psychanalyse, a dĂ©noncĂ© l’absurditĂ© du commandement d’amour du prochain et le philosophe Nietzsche8, de son cĂŽtĂ©, a vu dans l’amour des ennemis la preuve que le christianisme Ă©tait une religion pour les faibles et les poltrons. Oui, ce texte est dĂ©rangeant, choquant mĂȘme. Raison de plus pour aller un peu plus loin et se demander pourquoi le commandement d’aimer son ennemi nous met si mal Ă  l’aise. Pour ma part, je vois au moins trois raisons qui peuvent expliquer notre trouble. Et Paul, dans le passage de l’épĂźtre aux Romains Rm nous permet d’y voir un peu plus clair. La premiĂšre raison, c’est que nous nous pensons plus sages que Dieu9. Nous avons la fĂącheuse tendance Ă  vouloir nous mettre Ă  sa place, nous attribuant ses prĂ©rogatives. Nous avons du mal Ă  penser que c’est Ă  Dieu et non Ă  nous, en tant qu’individus, de rĂ©gler ses comptes »10. La deuxiĂšme raison, c’est que nous oublions – ou peut-ĂȘtre que nous ne l’avons jamais su ? – qu’il nous est demandĂ© de rechercher ce qui est bien devant tous les hommes »11, de ne pas nous laisser vaincre par le mal, mais de vaincre le mal par le bien »12. Et enfin la troisiĂšme raison, c’est que nous avons peur peur de la souffrance, peur d’ĂȘtre pris pour des naĂŻfs et des lĂąches, peur du prix Ă  payer. Une fois de plus nous sommes confrontĂ©s au dilemme de l’obĂ©issance. Et pourtant, comme le disait le pasteur afro-amĂ©ricain Martin Luther King, qui s’est Ă©levĂ© contre la sĂ©grĂ©gation raciale dans son pays et qui en est mort Nous devons aimer nos ennemis, car ce n’est qu’en les aimant que nous connaĂźtrons Dieu et que nous ferons l’expĂ©rience de sa saintetĂ©. Bien sĂ»r, cela peut paraĂźtre abstrait. La vie est affaire d’acquisition, quitte Ă  rendre coup pour coup, elle est affaire de loups qui s’entre-dĂ©vorent [
] Mes amis, nous avons suivi trop longtemps la voie soit disant pratique, et cela ne nous a conduits inexorablement qu’à un dĂ©sordre plus profond et au chaos. Le temps est encombrĂ© des ruines de communautĂ©s qui se sont abandonnĂ©es Ă  la haine et Ă  la violence. Pour le salut de notre nation et de l’humanitĂ©, nous devons suivre une autre voie [
] Nous n’abandonnerons pas [
] notre privilĂšge et notre obligation d’aimer13. Oui, en vĂ©ritĂ©, ces paroles de JĂ©sus sont justes. Nous sommes en prĂ©sence d’un texte rĂ©volutionnaire, non dĂ©nuĂ© de rĂ©alisme et donc parfaitement applicable. D’autres l’ont fait avant nous, d’autres le vivent aujourd’hui. Notre problĂšme n’est pas alors tant de comprendre ce que JĂ©sus dit que de le mettre en pratique !14 Le sens du texte Je viens de dire Ă  l’instant que notre problĂšme Ă©tait plus de l’ordre de l’obĂ©issance que de la comprĂ©hension. Il n’empĂȘche, il est primordial de bien comprendre ce qu’a dit JĂ©sus pour nous Ă©viter faux-sens ou contresens et nous fourvoyer dans des impasses ou de mauvaises directions. Soyons clairs ce texte ne peut en aucun cas justifier le laisser-aller et l’anarchie. JĂ©sus ne s’oppose pas Ă  la loi, il ne dit pas que la justice ne doit pas ĂȘtre rendue. Il ne prĂ©conise pas le laxisme et n’invite pas Ă  la passivitĂ©. Notons-le, il vise le comportement individuel du croyant et le Nouveau Testament rappelle plus loin le rĂŽle important des autoritĂ©s pour lesquelles nous sommes invitĂ©s Ă  prier afin que nous puissions mener, Ă  l’abri de toutes violences et dans la paix, une vie qui exprime dans tous ses aspects, notre attachement Ă  Dieu »15. JĂ©sus ne dit pas non plus que nous ne devons pas avoir d’ennemis – il en a eu lui-mĂȘme et quand il envoie ses disciples en mission, il leur rappelle qu’ils sont comme des brebis au milieu des loups »16. Le tableau est plutĂŽt sombre puisqu’il nous prĂ©vient que l’opposition pourra provenir des autoritĂ©s et mĂȘme des membres de notre propre famille. Comme me le disait un frĂšre d’un pays oĂč la foi chrĂ©tienne est non seulement interdite mais aussi combattue ça fait partie du package ! » JĂ©sus invite Ă  prendre du recul par rapport au discours ambiant, d’autant plus que ce discours a tordu le sens mĂȘme de l’Écriture. Les croyants se sont servis de la loi du talion, le fameux Ɠil pour Ɠil, dent pour dent », censĂ©e ĂȘtre appliquĂ©e par les tribunaux, pour rĂ©gler leurs comptes directement. De la mĂȘme façon, ils ont faussement conclu que l’alliance contractĂ©e par Dieu avec le peuple d’IsraĂ«l les rendait non seulement supĂ©rieurs aux autres, mais que tous les autres peuples devaient ĂȘtre regardĂ©s comme des ennemis. Ils ont oubliĂ© que si le roi David17 considĂ©rait effectivement les ennemis de Dieu comme ses propres ennemis et leur vouait une haine extrĂȘme, dans le mĂȘme temps il demandait Ă  Dieu de l’éclairer et de lui faire connaĂźtre s’il suivait, ce faisant, le chemin du mal ». En rĂ©alitĂ©, en plusieurs endroits de l’Ancien Testament, il est demandĂ© de ne pas se laisser conduire par la haine18. De façon trĂšs concrĂšte, le livre de l’Exode donne cette loi Si tu rencontres le bƓuf de ton ennemi ou son Ăąne Ă©garĂ©, tu ne manqueras pas de les lui ramener. Lorsque tu verras l’ñne de celui qui te dĂ©teste succomber sous sa charge, et que tu n’auras pas envie d’aider cet homme, aide-le quand mĂȘme Ă  dĂ©lester son Ăąne. »19 Et Salomon, dans le livre des Proverbes20, prĂ©conise de donner Ă  manger Ă  son ennemi s’il a faim et Ă  boire s’il a soif ». Ce sera, ajoute-t-il, comme si tu lui mettais des charbons ardents sur sa tĂȘte, et l’Éternel te le rendra »21. JĂ©sus part donc de ce qui semble communĂ©ment admis, vĂ©cu et enseignĂ© en son temps. Il ne rentre pas dans la polĂ©mique, bien qu’il y ait matiĂšre, mais ramĂšne les choses au niveau de la relation interpersonnelle. C’est la raison pour laquelle il passe trĂšs vite du vous au tu. Tout commence lĂ  d’autant qu’à bien y regarder la quasi-totalitĂ© des gens n’ont guĂšre d’autres possibilitĂ©s d’intervention ou de zone d’influence. Pourtant, vous l’aurez remarquĂ©, au cafĂ© du commerce, dans les salons ou autour des tables familiales, voire dans les Églises, il y a souvent une foule d’experts pour rĂ©soudre les crises internationales, mais ces mĂȘmes experts se rĂ©vĂšlent la plupart du temps incapables de gĂ©rer de bonnes relations dans leur couple, leur travail ou leur voisinage. Quelle est donc l’intention de JĂ©sus ? JĂ©sus me semble vouloir agir sur plusieurs plans. 1 JĂ©sus veut interrompre le cycle infernal et mortifĂšre de la haine. La haine de l’autre est destructrice, elle me transforme, elle me durcit, me renferme, m’isole et finalement me dĂ©truit. Celui qui se venge pense rĂ©sister et combattre le mal en fait, il a capitulĂ© devant lui. 2 JĂ©sus veut donner Ă  celui qui a toutes les raisons de se considĂ©rer comme une victime22 la possibilitĂ© justement de ne pas s’enfermer dans cette position, ajoutant au mal commis un autre mal. L’ennemi me fige dans une position qui me bloque et ultimement m’empĂȘche de vivre. Il me noie dans l’amertume et le ressentiment. 3 JĂ©sus entend bien que nous comprenions quelle est notre place et la responsabilitĂ© qui en dĂ©coule. Enfant de Dieu, nous avons Ă  nous comporter comme tels et ĂȘtre misĂ©ricordieux comme lui il l’est, lui qui fait luire son soleil ou tomber la pluie sans discrimination, aussi bien sur les bons que sur les mĂ©chants »23. JĂ©sus attend de nous que nous nous dĂ©marquions. Notre attitude doit ĂȘtre remarquable, elle doit trancher avec l’air du temps, avec ce que l’on appelle aujourd’hui le politiquement correct pour reflĂ©ter, incarner, traduire l’amour du PĂšre, les valeurs de l’Évangile, la grĂące de Dieu qui ne nous traite pas comme nous le mĂ©ritons, qui ne veut pas la mort du pĂ©cheur mais qu’il se repente et qu’il vive. 4 JĂ©sus veut que notre ennemi soit confrontĂ© Ă  l’amour, qu’il ait la possibilitĂ©, au moins une fois, de voir qu’il y a une autre loi que celle de la haine et de la vengeance. C’est ainsi que sa conscience pourra, peut-ĂȘtre, ĂȘtre touchĂ©e, que ses certitudes seront Ă©branlĂ©es et qu’il dĂ©couvrira ainsi qu’on peut vaincre le mal par le bien. C’est cela mettre des charbons ardents sur sa tĂȘte »24. Alors que faire ? Dans les versets qui prĂ©cĂšdent notre texte, JĂ©sus a montrĂ© comment sortir de cette position en nous invitant Ă  tendre l’autre joue si quelqu’un nous frappe sur la joue droite25. Ce passage fait rĂ©fĂ©rence Ă  une pratique bien connue de la culture palestinienne une gifle infligĂ©e avec le revers de la main, par le maĂźtre Ă  son esclave. C’est un geste de mĂ©pris, d’humiliation, un geste qui rabaisse. Si la phrase citĂ©e invite certes Ă  renoncer Ă  la riposte, elle n’invite pas pour autant Ă  la lĂąchetĂ©, Ă  baisser la tĂȘte. Tendre l’autre joue, c’est au contraire se redresser et obliger l’autre Ă  se remettre en cause. Certes, cela peut conduire l’autre Ă  faire un geste d’une violence plus manifeste, car sur l’autre joue ce n’est plus avec le revers de la main qu’il devra frapper, c’est avec la paume. Par ce contact avec la paume de la main, un bon juif » se rend impur ! Tendre l’autre joue oblige donc le maĂźtre Ă  endosser la responsabilitĂ© et les consĂ©quences de son geste. Cela le pousse dans ses retranchements. Cela revient Ă  revendiquer d’ĂȘtre traitĂ© comme son Ă©gal. Cette attitude peut arrĂȘter la violence parce qu’elle interpelle profondĂ©ment la conscience. Ainsi, se redresser va aider l’autre Ă  prendre conscience de sa violence et peut-ĂȘtre Ă  y renoncer. Le chemin tracĂ© Étant ainsi debout, ayant relevĂ© la tĂȘte, nous pouvons entendre ce que JĂ©sus nous demande. Il trace le chemin avec quatre verbes aimer, bĂ©nir, faire du bien, prier. On pourrait bien sĂ»r disserter longuement sur chacun d’entre eux, mais je vous propose juste de souligner quelques points. 1 Tout cela est trĂšs concret et demande de notre part une vĂ©ritable implication. Elle est basĂ©e sur un renoncement, le renoncement Ă  se venger, le renoncement Ă  se battre comme notre adversaire, Ă  utiliser les mĂȘmes armes, le renoncement Ă  paraĂźtre le plus fort, le renoncement Ă  hurler avec les loups et la volontĂ©, autant que cela dĂ©pende de nous, de maintenir la relation. 2 Cette implication est aussi un acte volontaire d’obĂ©issance qui signifie notre dĂ©pendance du PĂšre. Nous croyons que ce qu’il nous demande est bon, pour nous, pour l’autre et c’est pour cela que nous le faisons. C’est aussi la volontĂ© de ne pas ĂȘtre vaincu par le mal, mais d’en ĂȘtre vainqueur en faisant le bien. 3 Cela traduit chez nous un vĂ©ritable changement de mentalitĂ©. Nous sommes d’accord de considĂ©rer l’autre, celui qui nous a fait du mal, avec le regard de Dieu. Dieu ne tient pas le coupable pour innocent »26 et il ne s’agit pas de fermer les yeux. Il s’agit d’avoir un regard positif, plein d’espĂ©rance. Il s’agit de se souvenir que nous sommes faits de la mĂȘme pĂąte, que nous sommes crĂ©atures de Dieu au mĂȘme titre, pas plus ni moins aimĂ©s. Il s’agit de se souvenir que c’est Ă  Dieu de prononcer la sanction, qu’il ne nous traite pas comme nous le mĂ©ritons27 et qu’il use de patience envers l’homme, voulant que le maximum de personnes accĂšde au salut28. Nous, Ă  qui Dieu a fait grĂące, nous devons faire preuve de la mĂȘme grĂące, de la mĂȘme misĂ©ricorde. Aimer Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »29 C’est ce qu’écrit le rĂ©formateur Jean Calvin. Cela va se traduire par un regard lucide – car aimer, contrairement Ă  ce que l’on croit, ce n’est pas ĂȘtre aveugle, ce n’est pas tout accepter, ce n’est pas se taire. L’amour prĂ©suppose la possibilitĂ© du reproche et c’est d’ailleurs l’antidote Ă  la haine pouvoir dire Ă  l’autre ce qu’on a sur le cƓur est libĂ©rateur. BĂ©nir C’est tout simplement dire du bien de l’autre. Ne pas l’enfermer dans sa position d’ennemi, ne pas penser qu’il ne peut pas changer. Il y a du bon chez lui comme il y a sans doute de profondes blessures. Et le mal avant d’ĂȘtre fait est trĂšs souvent, pour ne pas dire toujours, un mal subi. C’est, plus encore, vouloir du bien pour lui. Dans la Bible, la bĂ©nĂ©diction Ă©voque l’image d’une saine prospĂ©ritĂ© mais aussi la bienveillance envers les malheureux. C’est cette abondance et cette aisance que l’on souhaite Ă  l’autre quand on le salue, quand on lui dit Shalom30. Faire du bien C’est-Ă -dire traiter l’autre comme nous voudrions qu’il nous traite, se comporter avec lui comme nous aimerions qu’on le fasse avec nous31. VoilĂ  le cap que nous devons suivre, la rĂšgle Ă  appliquer. Le monde ne serait-il pas diffĂ©rent et meilleur si, dĂ©jĂ , nous les chrĂ©tiens, nous appliquions Ă  toutes nos actions ce principe ? Prier C’est-Ă -dire se mettre comme Ă  nu devant Dieu, lui dire tout le mal que l’on pense de notre ennemi, lui dire notre dĂ©sir de vengeance, notre douleur, notre sentiment de rĂ©volte, d’incomprĂ©hension, lui dire notre incapacitĂ© viscĂ©rale Ă  obĂ©ir Ă  sa parole, notre impossibilitĂ© d’aimer. Avouer que s’il ne met pas en nous les sentiments qui Ă©taient en JĂ©sus, alors nous sommes de piĂštre chrĂ©tiens. Mais c’est aussi parler de notre ennemi Ă  Dieu, le remettre entre ses mains, lui demander de s’en occuper et de toucher son cƓur. Et puis, dĂ©poser tout cela devant lui et se souvenir alors que JĂ©sus prie pour nous et qu’il veut, par son Esprit, nous conduire sur ce chemin. Ce chemin, il le connaĂźt bien, il l’a dĂ©jĂ  fait et il est prĂȘt Ă  nous accompagner maintenant. Il en a dĂ©jouĂ© les piĂšges, repĂ©rĂ© les difficultĂ©s et il promet d’ĂȘtre avec nous jusqu’à la fin. Il a vraiment vĂ©cu ce qu’il a prĂȘchĂ©, il a vraiment Ă©tĂ© le changement qu’il veut voir en nous. Quand ses disciples, Jacques et Jean, veulent commander Ă  la foudre de tomber sur des Samaritains qui ont refusĂ© de les accueillir, JĂ©sus leur dit Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensĂ©es ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver. »32 Alors qu’on vient l’arrĂȘter, l’un des disciples prend une Ă©pĂ©e pour dĂ©fendre JĂ©sus et coupe l’oreille du serviteur du grand prĂȘtre, un certain Malchus. JĂ©sus s’interpose et prononce ces paroles Remets ton Ă©pĂ©e Ă  sa place, car tous ceux qui se serviront de l’épĂ©e mourront par l’épĂ©e. Penses-tu donc que je ne pourrais pas faire appel Ă  mon PĂšre ? À l’instant mĂȘme, il enverrait des dizaines de milliers d’anges Ă  mon secours. »33 Alors qu’il est devant le grand conseil, on lui crache au visage et on le frappe. Il nous montre alors ce que c’est vraiment que tendre l’autre joue refuser de rĂ©pondre Ă  la violence par la violence, mais interpeller l’autre, le placer devant sa conscience. Au garde qui vient de le gifler, il dit Si j’ai mal parlĂ©, montre-moi oĂč est le mal. Mais si ce que j’ai dit est vrai, pourquoi me frappes-tu ? »34 Alors que JĂ©sus est en train d’agoniser sur la croix, il prie pour ses bourreaux et, dans une ultime priĂšre, il demande Ă  Dieu de leur pardonner parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font35. C’est parce que Dieu a tant aimĂ© le monde – les bons et les mĂ©chants – qu’il a envoyĂ© JĂ©sus mourir sur la croix. C’est pour moi, pour vous, pour toi
 Pour que nous soyons libĂ©rĂ©s des puissances de la mort et de la haine. Il nous a aimĂ©s le premier et a montrĂ© son amour ; alors que nous Ă©tions ses ennemis, Christ est mort pour nous, pour que, aimĂ©s, nous puissions Ă  notre tour aimer l’autre. Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces. Il n’a commis aucun pĂ©chĂ©, ses lĂšvres n’ont jamais prononcĂ© de mensonge. InjuriĂ©, il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge. Il a pris nos pĂ©chĂ©s sur lui et les a portĂ©s dans son corps, sur la croix, afin qu’étant morts pour le pĂ©chĂ©, nous menions une vie juste. Oui, c’est par ses blessures que vous avez Ă©tĂ© guĂ©ris. Car vous Ă©tiez comme des brebis errantes mais, Ă  prĂ©sent, vous ĂȘtes retournĂ©s vers le berger qui veille sur vous36. Il a remportĂ© la victoire sur le mal par le bien et, au matin de PĂąques, dans la blanche lueur d’un jour nouveau, le RessuscitĂ© vient Ă  notre rencontre et nous dit N’ayez pas peur, faites-moi confiance, j’ai vaincu le monde, je suis avec vous tous les jours. Rien ne peut vous sĂ©parer de mon amour, alors avancez sans crainte Ă  ma suite Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. RĂ©pondez au contraire par la bĂ©nĂ©diction, car c’est Ă  cela que vous avez Ă©tĂ© appelĂ©s, afin de recevoir vous-mĂȘmes la bĂ©nĂ©diction [
] Fuyez ce qui est mal et faites le bien, recherchez la paix avec tĂ©nacitĂ©37. StĂ©phane Lauzet est chargĂ© des relations avec la francophonie pour l’Alliance Ă©vangĂ©lique mondiale.↩ Voir Michel Johner, L’éthique du Sermon sur la montagne », La Revue rĂ©formĂ©e 225 2003/5, p. 111 Pour le croyant, une glorieuse promesse ! [
] la nature et l’étendue de la libertĂ© Ă  laquelle le Seigneur veut Ă©lever ses enfants, au travers de sa grĂące et de l’Ɠuvre progressive de sanctification et de rĂ©gĂ©nĂ©ration qu’il entreprend dans leur vie. »↩ Matthieu Mais l’idĂ©e de prier pour ses persĂ©cuteurs est prĂ©sente dans le judaĂŻsme rabbinique, comme en tĂ©moigne ce midrach Berakhot 10a Il y avait des gens vils dans le voisinage de Rabbi MĂ©ir qui lui causaient grand tort. Rabbi MĂ©ir voulut implorer la pitiĂ© divine, pour que Dieu les fasse pĂ©rir. Brouria, sa femme, Ă  qui il fit part de ses intentions, lui dit As-tu seulement compris le sens du verset â€čQue les pĂ©chĂ©s disparaissent de la terre !â€ș ? Ps Est-il demandĂ© que les â€čpĂ©cheursâ€ș disparaissent ou que les â€čpĂ©chĂ©sâ€ș disparaissent ? Les pĂ©chĂ©s ! Observe Ă  prĂ©sent la suite du verset, que dit-il ? – â€čet de mĂ©chants, il n’y en a plus.â€ș En effet, puisqu’il n’y aura plus de pĂ©chĂ©, il n’y aura plus non plus de pĂ©cheur ! Invoque plutĂŽt la pitiĂ© divine pour que ces hommes se repentent devant Dieu, et alors, de mĂ©chants, il n’y en aura plus ! Rabbi MĂ©ir implora la pitiĂ© divine pour que ces hommes s’amendent de leurs mĂ©faits et ils revinrent Ă  Dieu. » Krygier Rivon, Tu aimeras ton ennemi
 », PardĂšs 1/2004 n° 36, p. 247-257 Matthieu 27, 31, 33, 38, 43.↩ Si l’on consulte l’index du recueil Arc-en-ciel, il indique cinq chants sous la rubrique Amour du prochain », mais pas un seul oĂč il soit question d’aimer ses ennemis. D’aprĂšs Luc Oleknovitch Freud, Malaise dans la civilisation, PUF, 1971, p. 61ss.↩ Lire sur ce sujet, entre autres, Paul Valadier, Nietzsche et la critique du christianisme, cogitatio fidei 77, Cerf 1974.↩ Romains Ne vous prenez pas pour des sages. » Voir aussi Proverbes Romains C’est Ă  moi qu’il appartient de faire justice, c’est moi qui rendrai Ă  chacun selon son dĂ». » Voir aussi Proverbes Romains Romains Martin Luther King, La force d’aimer, p. 71ss, Casterman, 1964.↩ Voir fin du chapitre Il ne suffit pas de dire Seigneur. Il faut accomplir la volontĂ© de mon PĂšre cĂ©leste. [
] Celui qui Ă©coute et met en pratique ma parole ressemble Ă  un homme sensĂ© qui a bĂątit sa maison sur le roc. »↩ 1 TimothĂ©e Matthieu Psaume LĂ©vitique Exode 5.↩ Proverbes 22. Voir aussi qui interdit de rendre le mal et invite Ă  espĂ©rer en Dieu, et AndrĂ© LeliĂšvre, La sagesse des proverbes, Labor et Fides, 1993, p. 97. Pour beaucoup d’interprĂštes, ces braises sont une image de la confusion, de la honte et du repentir du mĂ©chant devant la bontĂ© que sa victime lui manifeste. »↩ Voici ce que dit Charles Rojzman Ă  ce sujet La position de victime est une impasse. DĂ©signer un coupable donne le sentiment d’avoir trouvĂ© l’origine du problĂšme. En rĂ©alitĂ©, c’est une voie qui condamne Ă  l’impuissance, car on ne peut pas changer l’autre. La violence devient alors le moyen d’agir malgrĂ© tout, en s’attaquant Ă  un bouc Ă©missaire. Tout ce que l’on obtient, c’est un cercle vicieux de rancƓurs et de reprĂ©sailles. » consultĂ© le 14 dĂ©cembre 2016.↩ Matthieu Romains Proverbes Samuel BĂ©nĂ©treau, dans son Commentaire sur l’épĂźtre aux Romains, Edifac, 1997, p. 163ss, mentionne cette interprĂ©tation, mais privilĂ©gie celle qui voit lĂ  l’annonce du jugement Ă  venir sur le mĂ©chant.↩ Matthieu Voir l’interprĂ©tation de J. JĂ©rĂ©mias, in France, L’Évangile selon Matthieu, Farel/Sator, 1987, p. 112.↩ Exode Psaume Il ne nous traite pas selon le mal que nous avons commis, il ne nous punit pas comme le mĂ©ritent nos fautes. »↩ Romains ; 2 Pierre Jean Calvin, Institution de la religion chrĂ©tienne, Kerygma/Excelsis, 2009, II, viii, 54, p. 355 Nous devons avoir de tels sentiments vis-Ă -vis de tous les hommes, sans en excepter un seul, sans distinguer entre le Grec et le Barbare, sans regarder s’ils en sont dignes ou non, s’ils sont amis ou ennemis. [
] C’est pourquoi si nous voulons cheminer sur la voie droite de l’amour, nous ne devons pas considĂ©rer les hommes, car cela nous contraindrait souvent Ă  les haĂŻr plus qu’à les aimer. Il nous faut plutĂŽt regarder Ă  Dieu, qui nous commande d’étendre Ă  tous les hommes l’amour que nous lui portons. Quel que soit l’homme, il faut l’aimer si nous aimons Dieu. »↩ Vocabulaire de thĂ©ologie biblique, Xavier LĂ©on Dufour sous dir., Cerf, Paris, 1974, article BĂ©nĂ©diction » p. 120 et article Paix » p. 879.↩ Matthieu Faites pour les autres tout ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous, car c’est lĂ  tout l’enseignement de la Loi et des prophĂštes. » Ce verset est souvent nommĂ© la rĂšgle d’or » et constitue le fondement de ce que l’on appelle l’éthique de la rĂ©ciprocitĂ©.↩ Luc Matthieu Jean Luc 1 Pierre 1 Pierre Dieune lie mĂȘme pas sa bienveillance Ă  notre conversion : celle-ci tout au plus est une consĂ©quence de l’amour de Dieu. Saint Paul le dit de façon parfaite : « La preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous Ă©tions encore pĂ©cheurs » (Rm 5,8). Alors que nous Ă©tions encore pĂ©cheurs. Un amour Lors d’un dĂ©part d’un parent vers une maison de retraite ou lors d’un dĂ©cĂšs, il appartient aux enfants de vider la maison familiale. Ceux-ci sont alors confrontĂ©s Ă  la masse d’objets accumulĂ©s depuis des dĂ©cennies. Au bout de quelque temps, le respect initial fait place Ă  l’exaspĂ©ration. Au dĂ©but, on prend pieusement les objets un par un. Chacun nous Ă©voque le parent qui s’en servait et c’est touchant. Cependant, une fois mis Ă  part les vrais objets de valeur et ceux qui comportent une vraie charge affective, on commence Ă  rĂ©aliser que la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente a entassĂ© tout un tas de trucs et de machins ça peut servir », on ne sait jamais », chez nous on ne gaspille pas », c’est joli », on me l’a donnĂ© », c’était Ă  ton pĂšre » etc. Et ce sont alors des dizaines de sacs poubelle qui sortent de la maison. Des heures Ă  passer dans la poussiĂšre pour Ă©vacuer les trĂ©sors » de Mamie. S’il vous plaĂźt, ne faites pas subir ça Ă  vos enfants. Pour Ă©viter ces situations, voici quelques conseils 1- Tant qu’à conserver, protĂ©gez Vous ĂȘtes Ă©cureuil, soit. Cependant, si ce que vous conservez est moisi, rouillĂ©, illisible, n’a jamais Ă©tĂ© nettoyĂ© ni entretenu
 que pensez-vous qu’on pourra en faire? 2- Distinguez bien vos souvenirs du reste Vos cahiers d’écolier, pourquoi pas. Je suis toujours Ă©mue de voir les prix d’excellence de mes parents. Quant aux 12 598 vis de diffĂ©rentes tailles que vous gardez parce que on ne sait jamais »  si vous ne bricolez guĂšre et qu’on ne vient jamais vous en emprunter, c’est que vous confondez votre habitation et un entrepĂŽt. Si les cahiers et les vis sont dans les mĂȘmes boĂźtes
 c’est dommage. 3- Transmettez vraiment Une grosse boĂźte de photos, c’est prĂ©cieux. Sauf s’il n’y a que vous qui pouvez reconnaĂźtre les personnes. Notez lisiblement derriĂšre chaque photo les protagonistes, une date mĂȘme approximative et le lieu. LĂ , ce sont de vrais souvenirs. 4- Laissez des indications Montrez Ă  vos enfants ou petits-enfants ce qui a de la valeur marchande et ce qui n’en a pas. Mais n’oubliez pas de leur dire aussi ce qui compte pour vous, et pourquoi. Pour Mamie, un collier de pacotille, parce que c’était le premier que lui a offert son amoureux, peut avoir beaucoup plus de valeur que ce qu’on croit. 5- Paperasse! Pour avoir vu des piĂšces entiĂšres remplies de papier en dĂ©sordre, je peux vous dire que cela frĂŽle le cauchemar pour les descendants. Comment repĂ©rer ce qui est important de ce qui n’est que de la paperasse? OĂč sont les traces des diffĂ©rents comptes et placement? OĂč sont les actes notariĂ©s et les titres de propriĂ©tĂ©? Ne dĂ©lĂ©guez pas Ă  vos enfants ce que vous n’avez pas eu le courage de faire vous-mĂȘme lorsque vous le pouviez encore. Un dernier conseil, si c’est Ă  vous de faire le tri faites-vous aider. Entre le chagrin, l’apprĂ©hension, l’ampleur de la tĂąche,
 difficile de ne pas ĂȘtre bouleversĂ©. Vous pouvez faire appel Ă  un ami, plutĂŽt qu’à un membre de votre famille. Moins impliquĂ©e que vous, il/elle vous aidera Ă  dĂ©cider et Ă  trouver des dĂ©bouchĂ©s pour tout ce que vous ne voulez pas garder.
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Pourles touristes qui viennent chez nous, et surtout Ă  Paris , la France dĂ©tient le record mondial du dĂ©sordre . Alerter Aimer 1 RĂ©pondre Connectez-vous pour rĂ©agir Ă  cet article. Jeudi, c'est la "JournĂ©e mondiale du rangement de bureau". Sachez qu'un bureau dĂ©sordonnĂ© vous fait passer pour quelqu'un de moins agrĂ©able et plus nĂ©gligent. Il y a des journĂ©es mondiales pour tout. C'est aujourd'hui la JournĂ©e mondiale du rangement de bureau, initiĂ©e par Bureaux Ă  Partager. Un bureau mal rangĂ© vous fait passer pour un collĂšgue moins consciencieux, moins agrĂ©able, plus nĂ©gligent. Bref, mieux vaut ranger son bureau. Le rangement, c'est devenue une grande folie. La Japonaise Marie Kondo a vendu huit millions d'exemplaires de son livre La magie du rangement aux Ă©ditions Pocket. Et la science lui donne un petit coup de pouce. Des chercheurs de l'universitĂ© du Michigan ont menĂ© une expĂ©rience pour savoir comment Ă©taient perçus les occupants d'un bureau en fonction de la façon dont il Ă©tait rangĂ©. On est trĂšs sĂ©vĂšre avec les "bordĂ©liques". Sans les connaĂźtre, on les juge moins sympathiques, plus nĂ©vrosĂ©s, plus grincheux et indiffĂ©rent aux autres. Ce sont quelques unes des qualitĂ©s qui sont remontĂ©s Ă  cause de papiers de bonbons qui traĂźnaient, de livres au sol, de bloc-notes en vrac et d'une horloge dĂ©rĂšglĂ©e. Deux sondages, notamment une enquĂȘte de Toluna pour Interface, existent sur la question. Ils sont Ă  peu prĂšs d'accord entre eux entre les deux-tiers et les trois-quarts des salariĂ©s français ont besoin d'un bureau bien rangĂ© pour ĂȘtre efficace. Les partisans du bazar organisĂ© ne sont qu'environ 10%. Marie Kondo, la papesse du rangement, est Japonaise. Mais on a nous aussi notre spĂ©cialiste. Elvira Petit, qui a Ă©crit un bouquin sur la question, Le rangement c'est maintenant aux Ă©ditions Solutions Vigot et qui fait des descentes dans les entreprises pour remettre tout en ordre. Pour elle, le dĂ©sordre, il est dĂ» Ă  un blocage "Les gens n'aiment pas du tout la paperasse, que ce soit dans l'entreprise ou dans leur vie privĂ©e. Les gens ont trĂšs peur des papiers, des documents, je ne sais pas pourquoi parce qu'au final c'est la chose la plus facile Ă  traiter et Ă  classer parce qu'il n'y a pas d'affect sur du papier, sauf que les gens n'aiment pas ça". Elvira Petit "Si vous avez 100 mails avec le mĂȘme mot clĂ© vous allez passer un temps fou Ă  retrouver le mail qui vous intĂ©resse. Quand vous recherchez un document dans une conversation oĂč il y a 30 ou 40 mails et une dizaine d'intervenants, le temps de retrouver votre document, vous allez passer plusieurs minutes. Alors que si ce document vous le tĂ©lĂ©chargez tout de suite, vous le renommez et vous le classez dans le bon dossier, vous le retrouvez en moins de trente secondes". Et puis au passage, ranger, ça veut dire jeter et donc recycler, des vieux papiers, du vieux matĂ©riel informatique et ça, ça ne va dans le bon sens. 58Likes, 7 Comments - LĂ©a đŸŒŒ (@leacolina) on Instagram: “Aimer c’est du dĂ©sordre Alors aimons ! ♄” Celui parmi vous qui se rĂ©veille le matin en totale sĂ©curitĂ© dans son sirb », en bonne santĂ© et ayant sa subsistance journaliĂšre, c’est comme si le bonheur de ce bas-monde lui a Ă©tĂ© servi dans sa totalitĂ©. » TirmidhiCette sagesse, chĂšres lectrices et lecteurs, fait partie des trĂ©sors prophĂ©tiques. Notre bien-aimĂ© le Messager d’Allah, paix et salut sur lui, en a fait don Ă  l’humanitĂ© afin d’attirer leur attention sur l’essentiel des bienfaits d’Allah. En effet, celui qui veut aller de l’avant doit apprendre Ă  observer ceux qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ© parmi les illustres hommes afin de marcher sur leurs traces. Toutefois, pour ne pas tomber dans l’obscurantisme qui consiste Ă  ignorer les bienfaits d’Allah Ă  notre Ă©gard, il est important de s’en remettre Ă  l’essentiel. Le croyant se doit donc de regarder celui qui est au dessus de lui pour progresser et celui qui est en dessous afin de remercier son Seigneur et ĂȘtre reconnaissant. C’est dans ce sens lĂ  que notre bien-aimĂ© le ProphĂšte dit Ă  notre maĂźtre Abu Dharr regarde plutĂŽt celui qui est en dessous de toi ! Cela est plus Ă  mĂȘme de te permettre d’éviter de minimiser les bienfaits d’Allah sur toi. » Al Hakim Ainsi donc, ce hadith prophĂ©tique vient attirer l’attention des aspirants Ă  la notion de bonheur terrestre. Et comme toute chose, elle la notion du bonheur peut ĂȘtre amenĂ©e Ă  ĂȘtre augmentĂ©e ou diminuĂ©e. De ce fait, notre maĂźtre Salama Ibn Oubeydillah Ibn Nihsan Al Khatmy, comme nous le rapportent l’imam Bukhari dans Al Adab Al Mufrad et Tirmidhi, dĂ©clare avoir entendu son pĂšre rapporter de notre bien-aimĂ© le ProphĂšte cette parole suivante Celui parmi vous qui se rĂ©veille le matin en totale sĂ©curitĂ© dans son sirb », en bonne santĂ© et ayant sa subsistance journaliĂšre, c’est comme si le bonheur de ce bas-monde lui a Ă©tĂ© servi dans sa totalitĂ©. » Notre bien-aimĂ© met ainsi l’accent sur trois tenants du bonheur que sont la paix et sĂ©curitĂ©, la santĂ© et le minimum de paix et la sĂ©curitĂ©La notion de paix, de stabilitĂ© et de sĂ©curitĂ© est un principe trĂšs cher Ă  notre religion. Ainsi, notre Seigneur s’est donnĂ© comme attribut la Paix, Il dit C'est Lui, Allah. Nulle divinitĂ© que Lui; Le Souverain, le Pur, La Paix, Le Rassurant, le PrĂ©dominant, Le Tout Puissant, Le Contraignant, L'Orgueilleux. Gloire Ă  Allah ! Il transcende ce qu'ils Lui associent. » 59; 23. Il a fait de la salutation du croyant une invocation souhaitant la paix Ă  son prochain. De mĂȘme qu'Ă  la fin de chaque priĂšre, la paix est notre ultime invocation que la paix soit avec vous ». Face au Seigneur, Paix » sera Ă©galement notre premiĂšre salutation le Jour Dernier. Dans ce sens Allah dit Leur salutation au jour oĂč ils Le rencontreront sera "Salam" [paix], et Il leur a prĂ©parĂ© une gĂ©nĂ©reuse rĂ©compense. » 33; 44. D’autre part, notre maĂźtre le Messager d’Allah Yusuf n’a trouvĂ© que la paix et la sĂ©curitĂ© Ă  souhaiter Ă  sa famille venue vivre Ă  ses cĂŽtĂ©s en Egypte. Le Coran nous dit Lorsqu'ils s'introduisirent auprĂšs de Joseph, celui-ci accueillit ses pĂšre et mĂšre, et leur dit "Entrez en Egypte, si Allah le veut, en toute sĂ©curitĂ©! ». 12 99 Tout ceci pour appuyer la thĂšse selon laquelle aucune rĂ©ussite, aucun bonheur, aucun projet ne peut voir le jour s’il n’y a pas de paix, de sĂ©curitĂ© et de stabilitĂ© sociale. Et il y a comme preuve de la vĂ©racitĂ© de ces dires, les guerres et l'instabilitĂ© qui rĂšgnent dans certaines parties du globe. Des populations dĂ©placĂ©es, certains retranchĂ©s chez eux, d’autres tuĂ©s, torturĂ©s ou encore terrorisĂ©s, quelle place y a-t-il alors pour le bonheur ? Cependant, lorsque le ProphĂšte dit Celui parmi vous qui se rĂ©veille le matin en totale sĂ©curitĂ© dans son sirb », il a usĂ© d’une grande sagesse. D’ailleurs, la complexitĂ© du mot sirb » et l’immensitĂ© des sens qu’il englobe m’ont poussĂ© Ă  ne pas le traduire, afin de ne pas restreindre le hadith, car en effet, ce mot englobe quatre significations diffĂ©rentes dans la langue arabe. Il dĂ©signe la personne, la famille, le chemin et la route ainsi que la maison. Comme si notre bien-aimĂ© le ProphĂšte voulait nous montrer par le choix de ce mot lĂ , les moments oĂč la sĂ©curitĂ© est encore plus apprĂ©ciĂ©e Ă  savoir se sentir en sĂ©curitĂ© en soi, au milieu de sa famille, ne pas craindre l’insĂ©curitĂ© alors que l’on est sur le chemin et la route qui mĂšne lĂ  oĂč nous espĂ©rons gagner quelque chose et enfin au cƓur de sa maison et de son intimitĂ©. Ce hadith est alors la preuve de la vĂ©racitĂ© de la prophĂ©tique dĂ©claration mon Seigneur m’a accordĂ© la largesse dans la parole » Muslim, c’est Ă  dire qu’en peu de mots il exprime d’innombrables sens. Chers lectrices et lecteurs, lorsque notre bien-aimĂ© le ProphĂšte met l’accent sur la sĂ©curitĂ©, c’est aussi un appel Ă  tout croyant de faire de la paix et la sĂ©curitĂ© son combat. A cĂŽtĂ© de la sĂ©curitĂ© extĂ©rieure, Allah nous promet la paix intĂ©rieure et spirituelle. Il dit Ceux qui ont cru et n'ont point troublĂ© la puretĂ© de leur foi par une injustice association, ceux-lĂ  ont la sĂ©curitĂ©; et ce sont eux les bien-guidĂ©s ». 682La santĂ©Le deuxiĂšme fondement du bonheur terrestre n’est rien d’autre que la santĂ© dans la considĂ©ration prophĂ©tique. La santĂ© est un moteur qui permet Ă  l’Homme de gagner sa vie et de se rapprocher de son Seigneur. Nul ne peut travailler pour gagner sa vie en toute sĂ©rĂ©nitĂ© face Ă  la maladie. Nul aussi ne peut s’acquitter avec facilitĂ© des obligations religieuses dites corporelles » sans la santĂ©. Ainsi donc, la santĂ© est un don qu’il faut prĂ©server mais c’est aussi un but qu’il faut rechercher, et, dans ce sens, notre bien-aimĂ© le ProphĂšte nous met sur cette piste Ă  diverses occasions. Il dit Profite de ta santĂ© avant la maladie » Al Hakim. Dans un autre hadith il appelle Ă  l’hygiĂšne alimentaire afin de prĂ©server cette santĂ©. Il dit dans ce sens Le fils d’Adam ne peut remplir un rĂ©cipient pire que son ventre. S’il est obligĂ© de le faire, alors qu’il consacre un tiers Ă  la nourriture, un second tiers Ă  la boisson et le dernier tiers Ă  sa respiration. » AhmadLa subsistance journaliĂšreLe dernier pilier du bonheur terrestre tel qu’il est dĂ©crit par notre bien-aimĂ© le ProphĂšte n’est rien d’autre que les moyens financiers. En effet, vivre dans la dignitĂ© sans tendre la main Ă  personne doit ĂȘtre accessible Ă  tous. Le Coran regorge de versets qui, Ă  maintes reprises appellent Ă  rĂ©tablir les inĂ©galitĂ©s sociales, la dignitĂ© humaine, la solidaritĂ© et le partage pour tous les individus. D’ailleurs, pour ce fait, un pilier de l’islam, Ă  savoir la zakat, a Ă©tĂ© consacrĂ© Ă  ce but. Lorsque l’on parle de vivre, nous ne voulons pas dire par lĂ  les futilitĂ©s, le gĂąchis, et tout ce qui n’a comme finalitĂ© que de plonger les sociĂ©tĂ©s dans le matĂ©rialisme aveugle. Le Coran n’a-t-il pas dit Sachez que la vie prĂ©sente n'est que jeu, amusement, vaine parure, une course Ă  l'orgueil entre vous et une rivalitĂ© dans l'acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille Ă  une pluie la vĂ©gĂ©tation qui en vient Ă©merveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaunie; ensuite elle devient des dĂ©bris. Et dans l'au-delĂ , il y a un dur chĂątiment, et aussi pardon et agrĂ©ment d'Allah. Et la vie prĂ©sente n'est que jouissance trompeuse. » 5720ChĂšres lectrices et lecteurs, notre bien-aimĂ© avait pour habitude de dire Ô Seigneur, prĂ©serve moi de la faim, car c’est un mauvais compagnon de route et protĂšge moi de la trahison car c’est une mauvaise conseillĂšre » Abu Dawoud. C’est ainsi qu’il considĂšre le danger pour la sociĂ©tĂ©; de laisser la pauvretĂ© prospĂ©rer et gagner du terrain ainsi que la dĂ©gradation des valeurs. Cependant, le vrai croyant n’est pas celui qui, face Ă  un manque, dĂ©sespĂšre ou cherche Ă  l’assouvir par n’importe quel moyen lĂ©gal ou illĂ©gal. Le vrai croyant est celui qui sait que dans ce bas-monde on ne peut combler tous ses dĂ©sirs et la porte de l’épreuve est toujours ouverte et ne sera fermĂ©e pour les croyants qu’aprĂšs le retour vers leur Seigneur. Dans ce sens le Coran dit Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n'avez pas encore subi des Ă©preuves semblables Ă  celles que subirent ceux qui vĂ©curent avant vous ? MisĂšre et maladie les avaient touchĂ©s; et ils furent secouĂ©s jusqu'Ă  ce que le Messager, et avec lui, ceux qui avaient cru, se fussent Ă©criĂ©s "Quand viendra le secours d'Allah ? " - Quoi ! Le secours d'Allah est sĂ»rement proche. » 2214 Il dit aussi TrĂšs certainement, Nous vous Ă©prouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint "Certes nous sommes Ă  Allah, et c'est Ă  Lui que nous retournerons". Ceux-lĂ  reçoivent des bĂ©nĂ©dictions de leur Seigneur, ainsi que la misĂ©ricorde; et ceux-lĂ  sont les biens guidĂ©s. » 2155/157Et mille salutations Ă  notre maĂźtre le Messager d’Allah qui face Ă  l’épreuve fut meilleur exemple Et rappelle-toi Job, Notre serviteur, lorsqu'il appela son Seigneur "Le diable m'a infligĂ© dĂ©tresse et souffrance". Frappe [la terre] de ton pied voici une eau fraĂźche pour te laver et voici de quoi boire. Et Nous lui rendĂźmes sa famille et la fĂźmes deux fois plus nombreuse, comme une misĂ©ricorde de Notre part et comme un rappel pour les gens douĂ©s d'intelligence. "Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment". Oui, Nous l'avons trouvĂ© vraiment endurant. Quel bon serviteur ! Sans cesse il se repentait. » 3841/44
ï»ż1 Une fois que vous ĂȘtes un ami avec eux, vous ĂȘtes un ami pour la vie. Les Français n’ont pas froid exactement. Ils sont trĂšs sympathiques (sauf peut-ĂȘtre les parisiens, mais ils sont pour un autre blog). Ils ont juste besoin d'Ă©chauffement. Mais une
La 6Ăšme Ă©dition de la FĂȘte des mares » se dĂ©roulera partout en France du 29 mai au 6 juin. Une occasion de rendre hommage Ă  ces petits biotopes trop souvent une pauvrette, une sans-grade, un rĂ©sidu d’étang. MĂȘme trois canards n’y trouveraient pas leur bonheur. C’est la mare, autrement dit la mal-aimĂ©e. Car si modeste soit-il, ce petit plan d’eau ne manque pas de potentiel. Il est le berceau de la de verdure pour commencer. Les sĂ©neçons des marais, les iris, les Ă©pilobes, les roseaux, les trĂšfles d’eau, les menthes aquatiques et tant d’autres vĂ©gĂ©taux prennent racine en fonction de la profondeur d’eau. Le cortĂšge d’oiseaux, de batraciens et autres insectes bĂ©nĂ©ficient Ă  leur tour de ce support les stars, les libellules figurent sur le podium. Mais avant de s’afficher, provocantes de grĂące et de beautĂ©, les coulisses de leur mĂ©tamorphose mĂ©ritent l’attention. Quittant le milieu aquatique, la larve s’élĂšve, grimpant sur une tige accueillante. La voilĂ  prĂȘte Ă  la mutation. Alors que la peau de son thorax et de sa tĂȘte s’est dĂ©licatement dĂ©chirĂ©e, elle Ă©merge de cette armure inutile. Irriguant les ailes et l’abdomen, les fluides corporels Ă©tirent les ailes qui ne tarderont plus Ă  prendre leur envol. Cette sĂ©quence, baptisĂ©e Ă©mergence », n’est pas sans risque. Durant plusieurs heures, leur corps mou ne leur offre aucune protection. Leur survie est une affaire de chance. Qu’un prĂ©dateur repĂšre la libellule et c’en sera fini du combat pour la vie » prĂ©vient le naturaliste Philippe Jourde. Quoi qu’il en soit, la longĂ©vitĂ© varie de deux semaines Ă  quelques mois, selon l’espĂšce. Pas de quoi faire de grands projets sauf donner la vie, toujours et encore grĂące Ă  quelques m3 d’ Kabouche, coauteur d’un atlas des libellules de Paca, rĂ©sume la situation. Il est admis que l’on observe 10 espĂšces pour 100 m2, 13 espĂšces pour 1000 m2 et 16 espĂšces pour 10 000 m2. L’enjeu se situe donc aussi dans les zones humides de petite taille. Or, ces biotopes sont nĂ©gligĂ©s dans les politiques publiques ». De fait, la loi sur l’eau ne porte guĂšre attention aux plans d’eau infĂ©rieurs Ă  un hectare. Ainsi, les assĂšchements, remblais, travaux multiples s’exonĂšrent d’autorisations en sonnant le glas pour toute une faune dĂ©pendante. Parmi les sacrifiĂ©s, les batraciens, dĂ©jĂ  considĂ©rĂ©s comme les espĂšces les plus menacĂ©es, loin devant les mammifĂšres ou les oiseaux. OĂč sont les tĂȘtards de notre enfance qui jouaient les transformistes quasiment Ă  vue d’Ɠil ? La SociĂ©tĂ© HerpĂ©tologique de France se rĂ©jouit que l’arrĂȘtĂ© publiĂ© en fĂ©vrier dernier par le MinistĂšre de la Transition Écologique protĂšge davantage les vipĂšres, mais regrette que bon nombre de grenouilles continuent d’ĂȘtre autorisĂ©es Ă  la capture. Cela ajoute Ă  la disparition des mares qui affecte dĂ©jĂ  grandement les batraciens » souligne l’association Groupe Mares, créée en 2001 par le Conservatoire d’Espaces Naturels du Nord et Pas de Calais, enfonce le clou en livrant un bilan catastrophique On estime qu’il reste actuellement 10 % des mares qui existaient sur le territoire national au dĂ©but du XXĂšme siĂšcle et que cette rarĂ©faction continue ». En cause, l’artificialisation, autrement dit le bĂ©ton et l’asphalte qui rongent 60 000 hectares d’espaces naturels et agricoles par an. Les mares n’échappent pas aux rouleaux compresseurs tandis que les dĂ©pĂŽts de dĂ©chets anarchiques ou les pollutions en tous genres, s’ajoutent aux nuisances. ConsĂ©quence, telles les peaux de chagrin, les mares s’effacent du pour inverser la tendance que la SociĂ©tĂ© Nationale de Protection de la Nature, doyenne des associations françaises créée en 1854, a dĂ©cidĂ© de lancer la FĂȘte des mares ». Objectif sensibiliser le plus grand nombre Ă  la fragilitĂ© des mares et Ă  leur rĂŽle indispensable. Dans la plaidoirie, on note dans le dĂ©sordre, leur capacitĂ© Ă  freiner l’écoulement des eaux de pluie, Ă  limiter l’érosion des terres agricoles au mĂȘme titre que les haies et les fossĂ©s ou encore Ă  servir d’abreuvoir pour le bĂ©tail ou pour la faune sauvage. Sur le plan culturel, elle s’impose Ă©galement comme un remarquable outil pĂ©dagogique. Ainsi 30 % des espĂšces protĂ©gĂ©es au niveau rĂ©gional vivent dans ce milieu si cours des annĂ©es, cette FĂȘte des mares » a peu Ă  peu mobilisĂ© de nombreuses associations de protection de la nature qui s’investissent dĂ©sormais dans une quarantaine de manifestations partout en France, malgrĂ© les conditions sanitaires contraignantes. Parmi les animations proposĂ©es, Ă  Aulnay-sous-Bois 93 l’opĂ©ration On se mare au Sausset ! » invite Ă  dĂ©couvrir le rĂŽle d’une mare. À Versailles 78, c’est un jardin potager partagĂ© qui accueillera les curieux de nature. À Pouilly-sur-Loire 58, les amphibiens seront Ă  l’honneur. Du cĂŽtĂ© de SĂ©mĂ©ac 65, le projet se veut ambitieux. Il s’agira de crĂ©er une mare pĂ©dagogique grĂące Ă  l’accompagnement d’une Ă©quipe d’enseignants et de naturalistes passionnĂ©s. Du chantier de creusement Ă  la vĂ©gĂ©talisation, l’espace de biodiversitĂ© va se dessiner grĂące au lien social. Dans un autre genre, Ă  Gourbeyre 97, ce sont les Ă©lĂšves du collĂšge Richard Samuel qui prĂ©senteront leur travail sur une mare forestiĂšre. Vers Villeneuve 04, c’est France Nature Environnement qui plantera des panneaux pĂ©dagogiques Ă  la Butinerie », un espace riche en biodiversitĂ© autour d’une mare rĂ©fĂ©rente. Dans toutes ces activitĂ©s, nous voulons privilĂ©gier les solutions fondĂ©es sur la nature » souligne Remi Luglia, prĂ©sident de la SNPN en rappelant qu il s’agit d’un concept initiĂ© par l’UICN en 2009 Ă  Copenhague et qui vise tout simplement Ă  gĂ©rer ou restaurer de maniĂšre durable, des milieux fragiles dont finalement c’est aussi l’humanitĂ© qui en deviendra bĂ©nĂ©ficiaire ». AprĂšs avoir Ă©crit La mare au diable », George Sand avouait Ă  propos de son roman Je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  mon grĂ©. J’ai bien vu, j’ai bien senti le beau dans le simple mais voir et peindre sont deux ! » Humble, l’écrivaine invite chacun Ă  regarder avec sa propre vision. Ce que vous verrez un peu dans mon livre, vous le verrez beaucoup mieux dans la nature » recommande-t-elle. Son conseil s’applique sans rĂ©serve Ă  la FĂȘte des mares ». ‱ O6PB0. 222 336 61 234 158 89 145 152 281

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