DĂ©couvrezl'Atelier GodrĂ©aux. FondĂ© en 1981 par Raymond GodrĂ©aux, l'Atelier GodrĂ©aux est une entreprise oĂč la passion du bois est devenu un mĂ©tier de cĆur et cela de pĂšre en fils. Aujourd'hui dirigĂ© par son fils Bruno, c'est avec plaisir et dĂ©vouement que ce dernier vous propose de faire vivre vos projets.
Ădito PubliĂ© le 16 mai 2017, mis Ă jour le 17 oct 2017 Toutes les entreprises de tourisme ont-elles vocation Ă devenir un portail de rĂ©servation universel ? Faut-il quâelles se transforment en guichet unique pour que les voyageurs puissent y construire le parcours complet de leur sĂ©jour, du transport Ă lâhĂ©bergement, du shopping aux activitĂ©s culturelles, de la restauration Ă la dĂ©couverte insolite ? On peut lĂ©gitimement sâinterroger sur cette nouvelle stratĂ©gie qui opte pour la recherche dâexhaustivitĂ© au dĂ©triment de la spĂ©cificitĂ© du mĂ©tier. Quand Airbnb rachĂšte une plateforme de partage de restauration Ă domicile et sâingĂ©nie Ă commercialiser dans chaque ville les tips » de ses hosts ; quand propose dâacheter des Experiences » locales en plus de la rĂ©servation hĂŽteliĂšre ; quand Ryanair sâassocie Ă un distributeur en ligne de 6 200 Ă©tablissements pour vendre avion + hĂŽtel, ou encore quand AccorHotels conclut un partenariat avec Misterfly pour vendre des packages transport et hĂ©bergement⊠il y a de quoi se poser la question de lâĂ©volution des modĂšles de distribution et du bien-fondĂ© Ă©conomique de ces peut comprendre lâobsession des grandes entreprises du tourisme, aujourdâhui en compĂ©tition mondiale, Ă vouloir conserver la relation la plus directe et exclusive avec le client. Elles manifestent une crainte lĂ©gitime de le voir sâĂ©chapper vers un autre circuit commercial, quâil faudra rĂ©munĂ©rer dâune maniĂšre ou dâune autre et qui pourra ainsi enrichir sa base de fidĂ©lisation. Le monde de lâĂ©conomie digitale impose Ă chaque entreprise, notamment touristique, de maĂźtriser sa commercialisation et de trouver sa lĂ©gitimitĂ© sur une place de marchĂ© de plus en plus accessible et de plus en plus occupĂ©e par des acteurs puissants et gourmands. La rĂ©ponse est-elle dans la recherche de lâexhaustivitĂ© ? Faut-il sâintĂ©resser un peu Ă tout pour ne rien laisser de cĂŽtĂ© et apparaĂźtre trop limitĂ© par rapport Ă lâoffre dâun concurrent ? Le bon Ă©lĂšve est-il celui qui accumule toutes les citations dâauteurs et mĂ©lange tous les arguments en espĂ©rant obtenir une note supĂ©rieure Ă la moyenne par son professeur ? Cela mĂ©rite une vĂ©ritable rĂ©flexion stratĂ©gique car câest un chemin qui pousse automatiquement Ă la taille, Ă la multiplication des activitĂ©s pour nâen oublier aucune, sans forcĂ©ment ĂȘtre compĂ©tent dans toutes. Par analogie, le syndrome de la Samaritaine, oĂč lâon trouve tout dâun Ă©tage Ă lâautre, peut ĂȘtre mis en face de celui de lâApple Store, dont on apprĂ©cie lâexpertise des vendeurs et la mise en avant des innovations de la gamme. La premiĂšre a fermĂ© ses portes, le second multiplie les ouvertures. Vouloir Ă tout prix miser le dĂ©veloppement sur la diversification de son offre, câest prendre le risque de nĂ©gliger le cĆur de mĂ©tier, lâADN mĂȘme de lâentreprise. Lâinnovation passe avant tout par le produit, par son renouvellement, par le maintien de son niveau de qualitĂ© et de ses performances. La lĂ©gitimitĂ© vis-Ă -vis du client passe par la confiance dans la marque, par lâattrait pour la force du concept bien avant le circuit de distribution et les services annexes. Pour sa part, lâindustrie automobile a choisi une autre stratĂ©gie, celle de miser en permanence sur lâinnovation de sa production de rĂ©fĂ©rence tout en Ă©largissant sa gamme de services pĂ©riphĂ©riques, du crĂ©dit Ă la location. Les activitĂ©s annexes renforcent le cĆur de mĂ©tier, mais sans jamais perdre de vue la raison mĂȘme de la pertinence industrielle. Faire et dĂ©faire, construire et reconstruire, câest lâobsession permanente des crĂ©atifs qui ne se satisfont jamais de lâĂ©tape actuelle. Ils laissent leur intelligence vagabonder et s'amuser sur des chemins inexplorĂ©s, et c'est bien ainsi. Mais il ne suffit pas de sortir un prototype du laboratoire, il faut y consacrer lâĂ©nergie et les moyens pour lui donner une dimension industrielle, pour crĂ©er le rĂ©seau qui va sâimposer aux clients. Ceux-ci trouveront bien tous seuls le moyen dây parvenir Ă pied, en train ou en avion. Ne pas confondre le but du voyage avec le chemin. Lacitation dâAlbert Einstein nous donne un aperçu de la dimension de libertĂ© que nous offre la crĂ©ativitĂ©. Dans la globalitĂ©, la crĂ©ativitĂ© se âLa crĂ©ativitĂ© câest lâintelligence qui sâamuse.â Albert Einstein A lire aussi Recyclingparis Jâai reçu un paquet. Lâun de ceux qui nous arrivent encore par la poste, enmmaillotĂ© comme un nouveau nĂ©, ... Apprendre le bonheur La croisade pour allĂ©ger la vie lĂ oĂč elle peut lâĂȘtre, continue. Aujourdâhui, prend le relais pour rediffuser ... Dans mon champignon Jâai passĂ© mes vacances au paradis. Lâun de mes plus profonds fantasmes enfin rĂ©alisĂ©. Un de ceux quâil nâest facile ... Commenter La crĂ©ativitĂ©, câest lâintelligence qui sâamuse ! ». Lâart doit sâinviter dans le marketing pour bousculer les codes : la rue, son terrain