Sam12 Mai 2012 - 21:23. D'abord, il faut faire en sorte que le terrain ne soit pas dĂ©gagĂ©, s'il n'y a pas de buissons, il est judicieux de dĂ©poser de gros tas de branchages aĂ©rĂ©es pour que les poules puissent s'y cacher ! Sinon, les CD qui volent au vent sont paraĂźt-il efficaces Les oiseaux sont de grands amateurs des cerises et ils vous mĂšnent la vie dure ? Vous aimeriez les faire partir sans les blesser mais ne savez pas comment vous y prendre ? Pas d’inquiĂ©tude, il existe des solutions faciles et efficaces qui ne blesseront pas les oiseaux. Effaroucheurs, filets, solutions olfactives
 On vous en dit plus ! Pourquoi Ă©loigner les oiseaux du cerisier ? Les oiseaux se rĂ©galent des insectes nuisibles, larves et limaces, ils sont alors de vĂ©ritables alliĂ©s au jardin. Toutefois, en Ă©tĂ©, durant la saison des cerises, ils peuvent causer de nombreux dĂ©gĂąts. C’est pourquoi, on essaye de les Ă©loigner de façon naturelle, sans les blesser. Quels sont les oiseaux indĂ©sirables du verger ? A proximitĂ© des arbres fruitiers et plus particuliĂšrement des cerisiers, ce sont les gros passereaux comme les merles noirs, Ă©tourneaux ou les pies, qui viennent se rĂ©galer et picorent les fruits. DĂ©couvrez vite nos 9 idĂ©es pour Ă©loigner les oiseaux du cerisier. A LIRE EGALEMENT Oiseaux 15 inspirations DIY pour leur fabriquer un abreuvoir Épouvantail au jardin comment en fabriquer un ? Les 6 Ă©tapes DIY 35 nichoirs et mangeoires Ă  oiseaux Ă  copier sans hĂ©siter

LÉpervier d'Europe est une petite espĂšce d'oiseaux de proie de la famille des accipitridĂ©s.

NOS AMIS LES BÊTES - Depuis quelques annĂ©es, les mĂ©thodes dites "naturelles" sont favorisĂ©es par la mairie de la ville rose pour se dĂ©faire des nuisances de la ville. Dans cette dĂ©marche, les animaux sont appelĂ©s en aux sources. Depuis 2020, annĂ©e du second mandat du maire Jean-Luc Moudenc, Toulouse renforce sa dĂ©marche Ă©co-responsable en favorisant les mĂ©thodes naturelles pour soigner les maux de la ville. De la mĂ©sange au mouton en passant par le furet
 La municipalitĂ© emploie diffĂ©rentes espĂšces animales pour rĂ©duire les nuisances en zone y parvenir en "Ă©vitant au maximum l'utilisation de produits chimiques, un grand plan nature a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă  Toulouse", explique Françoise Ampoulange, conseillĂšre municipale dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  l’Animal dans la ville, interrogĂ©e par L'Opinion IndĂ©pendante. Par ailleurs, l’étalement urbain s’étant fait au dĂ©triment des zones naturelles, la mairie de Toulouse cherche Ă  "recrĂ©er la biodiversitĂ© en zone urbaine".Les moutons comme dĂ©sherbantsDepuis 2017, la mairie de Toulouse renouvelle chaque annĂ©e une action d’éco-pĂąturage sur la zone verte des Argoulets. Pendant trois mois, jusqu'Ă  fin juin, un troupeau de quelque 70 brebis et leurs 28 agneaux. SupervisĂ©s par leur berger, les ovins s'acquittent de la dĂ©licate mission de dĂ©sherber la zone verte des Argoulets."C’est une bonne alternative aux produits chimiques dĂ©sherbants", relĂšve Françoise Ampoulange. Oies, poneys, Ăąnes, chĂšvres
 D’autres animaux accompagnent souvent l'arrivĂ©e les moutons, pour le plus grand bonheur des petits dĂ©ratisation Ă  la mĂ©thode du furetSi elle en Ă©tonne plus d’un, la dĂ©ratisation par furet est une mĂ©thode ancestrale. UtilisĂ©e sur les bateaux dĂšs le XVe siĂšcle, elle s’avĂšre particuliĂšrement efficace pour faire dĂ©camper les rongeurs. La mairie de Toulouse l’a bien compris. Souffrant de la prĂ©sence des rats, comme toutes les grandes mĂ©tropoles, la municipalitĂ© a dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© cette technique insolite Ă  deux reprises. "En l’espace de deux opĂ©rations au canal de Brienne et place AndrĂ© Daste, les furets ont permis de capturer une soixantaine de rats", rapporte Françoise furets Ă©tant des prĂ©dateurs naturels des rongeurs, ils se faufilent dans les galeries creusĂ©es par les rats pour les faire fuir. Ces derniers sont capturĂ©s au filet par un prestataire avant d’ĂȘtre euthanasiĂ©s au dioxyde de carbone. "Ce qui nous intĂ©resse dans cette technique, outre son efficacitĂ©, c'est qu'elle Ă©vite le recours aux produits chimiques et prĂ©vient la recolonisation des rats Ă  cause de l’odeur persistante laissĂ©e par les furets", explique François Ampoulange.>> LIRE AUSSI EN IMAGES - Toulouse dĂ©clare la guerre aux rats... avec des furetsRĂ©gulation de la population volatileDe nombreuses espĂšces d'oiseaux ont Ă©lu domicile dans la ville rose. Souvent migrateurs dans le passĂ©, elles se sont sĂ©dentarisĂ©es, trouvant Ă  Toulouse la chaleur, le gĂźte et le couvert. Actuellement, deux espĂšces amĂšnent par leur nombre, des problĂšmes d'hygiĂšne sur la commune les pigeons et les Ă©tourneaux. La ville de Toulouse met en Ɠuvre depuis de nombreuses annĂ©es des techniques de pointe pour maĂźtriser le dĂ©veloppement de ces volatiles. Capture par lancĂ© de filet, par cage voliĂšre puis stĂ©rilisation chirurgicale
 Plusieurs actions ont Ă©tĂ© menĂ©es par les services municipaux pour endiguer les nuisances occasionnĂ©es par ces peu, la ville de Toulouse a optĂ© pour les pigeonniers dits "contraceptifs". Une rĂ©ponse au problĂšme de prolifĂ©ration des pigeons en ville. Une mĂ©thode qui permet de rĂ©duire la population des pigeons par la stĂ©rilisation des Ɠufs, fixer les colonies Ă  des endroits choisis, veiller au bon Ă©tat sanitaire des oiseaux, agir dans le respect du bien-ĂȘtre de l'animal. La ville de Toulouse dispose dĂ©jĂ  de deux pigeonniers contraceptifs. "Le troisiĂšme va voir le jour courant janvier-fĂ©vrier 2022", prĂ©voit Françoise fauconnier contre les Ă©tourneauxIls ont envahi les quais de la Garonne. Les Ă©tourneaux prolifĂšrent dans l’agglomĂ©ration, parfois par milliers et Ă©lisent domicile sur des sites dortoirs qu'ils colonisent du soir au matin. "Ses oiseaux se dĂ©placent en masse et leur cri effraient les enfants", prĂ©cise Françoise l'effarouchement acoustique Ă  l'aide de canons Ă  bruits, la mairie de Toulouse a dĂ©cidĂ© de faire appel Ă  un fauconnier. Une mĂ©thode qui consiste Ă  faire voler une buse lors de grands rassemblements d’étourneaux. Ce rapace est identifiĂ© comme Ă©tant le principal prĂ©dateur naturel des oiseaux contre les insectesToujours en phase d'expĂ©rimentation, "nous Ă©tudions aussi la pose de nids Ă  hirondelles pour lutter contre les moustiques tigre", explique Françoise Ampoulange. En leur offrant un abri, la municipalitĂ© espĂšre une recolonisation des hirondelles. Pour cause, ces volatiles peuvent ingĂ©rer jusqu'Ă  moustiques par jour. Une mĂ©thode particuliĂšrement efficace et respectueuse de l'environnement. "Le but est de lutter contre la prolifĂ©ration des moustiques tout en tentant de restaurer une partie de la biodiversitĂ© en milieu urbain", rappelle la conseillĂšre municipale. Et d’ajouter, "de la mĂȘme façon, nous expĂ©rimentons les nichoirs Ă  mĂ©sanges contre les chenilles processionnaires et les pyrales du buis".La ville rose prĂ©voit aussi d'expĂ©rimenter l’intervention du guĂȘpier d’Europe. "RĂ©cemment, nous avons eu la chance d’avoir un couple Ă  Toulouse qui a fait trois petits", se rĂ©jouit Françoise Amploulange. En plus d'ĂȘtre particuliĂšrement beau, ce petit oiseau, est Ă©galement friand de frelons asiatiques. Apparus en France en 2005, ces insectes sont trĂšs actifs au dĂ©but de l'Ă©tĂ©. C'est Ă  cette pĂ©riode qu'il convient d'ĂȘtre le plus vigilant, car le frelon dĂ©fend son nid et devient trĂšs agressif. Leur piqĂ»re peut s’avĂ©rer particuliĂšrement dangereuse pour l’homme.
LopĂ©ration se fait en deux fois avec ces deux produits Picogel et Picolac. Pour l'instant, ces deux rĂ©pulsifs sont une protection efficace contre les pigeons. Je confirme que le Picogel dĂ©stabilise par sa mollesse les pattes du pigeon qui arrive sur le rebord de ma fenĂȘtre.
Les petits passereaux de nos jardins, et surtout les MĂ©sanges, sont des espĂšces trĂšs vulnĂ©rables et sensibles qui ont basĂ© leur stratĂ©gie de survie sur le nombre plutĂŽt que sur la longĂ©vitĂ© Éternel dilemme entre qualitĂ© et quantitĂ© !. En effet les couvĂ©es des ParidĂ©s comprennent trĂšs souvent une dizaine d’Ɠufs alors que les espĂšces plus imposantes CorvidĂ©s, LaridĂ©s, etc
 ne comptent gĂ©nĂ©ralement que 5 ou 6 Ɠufs. De plus les petits passereaux effectuent plusieurs couvĂ©es par an si les conditions MĂ©tĂ©o, Nourriture en quantitĂ© suffisante le permettent contrairement aux autres espĂšces. Cette capacitĂ© Ă  rĂ©aliser plusieurs grosses couvĂ©es sert Ă  compenser leur extrĂȘme vulnĂ©rabilitĂ© face Ă  leur environnement. En effet la durĂ©e de vie moyenne d’une MĂ©sange dĂ©passe trĂšs rarement les 2/3 ans, et il en va de mĂȘme pour tous les petits passereaux de nos jardins Rouge-Gorge, Accenteur mouchet, Pinson des arbres, Verdier d’Europe
 GrĂące aux baguages effectuĂ©s par les associations de protection et de recherche on a pu recenser des individus de plus de 5 ans mais ces cas restent malheureusement trĂšs exceptionnels. Ainsi le Rouge-Gorge solitaire que nous voyons tous les hivers dans notre jardin n’est certainement pas le mĂȘme mais un descendant. Le principal prĂ©dateur le chat domestique Au premier rang des prĂ©dateurs des petits passereaux se trouve le chat domestique. L’animal prĂ©fĂ©rĂ© des français est, c’est bien connu, un redoutable chasseur. Son instinct de chasse est particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© si bien qu’il chasse par pur plaisir et non pas par besoin alimentaire comme les animaux sauvages. Si le chat domestique figure au 1er rang des chasseurs d’oiseaux c’est Ă©galement en raison de la trĂšs forte population de chats en France on en compte environ 11 millions en 2012 Source TNS Sofres. Imaginez les dĂ©gĂąts sur l’avifaune qui peuvent faire 11 000 000 de chats ! MĂȘme si les chats attaquent de prĂ©fĂ©rence les micro-mammifĂšres Souris, rats, musaraignes, campagnols, mulots
, les passereaux au sol engourdis par le froid ou les juvĂ©niles ne sachant par encore voler constituent des proies parfaites pour les matous. Le pire est que leur prĂ©dation intervient souvent durant les pĂ©riodes critiques pour les oiseaux Ă  savoir la reproduction Les adultes sont trĂšs occupĂ©s par le nourrissage et sont parfois moins prudents, et les jeunes oiseaux inexpĂ©rimentĂ©s sont des proies faciles et l’hiver durant lequel les oiseaux subissent dĂ©jĂ  les assauts du froid et le manque de nourriture. Une rĂ©cente Ă©tude rĂ©alisĂ©e par des scientifiques anglais estiment que chaque annĂ©e quelques 55 millions d’oiseaux sont capturĂ©s par les 8 millions de chats anglais. Toutes proportions gardĂ©es, il y aurait donc en France environ 75 millions d’oiseaux tuĂ©s par les chats chaque annĂ©e ! Une Ă©tude similaire conduite aux États-Unis indique des chiffres plus rĂ©alistes car plus dĂ©taillĂ©e. Elle distingue les populations de chats domestiques ayant un maĂźtre donc Ă©tant bien nourris et celle des chats errants devant subvenir eux-mĂȘmes Ă  leurs besoins Source The impact of free-ranging domestic cats on wildlife of the United States. – 80 millions de chats domestiques x 7 oiseaux/an = 560 millions d’oiseaux tuĂ©s – 50 millions de chats harets Chats errants x 40 oiseaux/an = 2 milliards d’oiseaux tuĂ©s Ce qui nous donne environ 2,5 milliards d’oiseaux tuĂ©s par an par les chats sur le sol amĂ©ricain. Cette Ă©tude donne Ă©galement l’impact de la prĂ©dation des chats sur les populations de micro-mammifĂšres aux États-Unis entre 6,9 et 20 milliards par an ! A titre de comparaison, on estime Ă  67 millions le nombre d’oiseaux mourant chaque annĂ©e aux États-Unis Ă  cause des pesticides. Le meilleur remĂšde pour Ă©viter que son chat ne se transforme en flĂ©au des oiseaux est d’accrocher une clochette Ă  son collier. Le principe est simple la clochette tinte dĂšs que le chat bouge et avertit donc les oiseaux de sa prĂ©sence Attention cependant Ă  utiliser une clochette qui sonne facilement car les chats se dĂ©placent trĂšs lentement pendant la traque. La mise en place d’une clochette paraĂźt idĂ©ale, cette solution est moins rigide que l’enfermement Ă  l’intĂ©rieur de la maison et permet aux chats d’assouvir, en partie, leur instinct de chasseur. Car le plaisir de la chasse semble rĂ©sider autant dans la traque que dans la capture de la proie. Les prĂ©dateurs sauvages les rapaces diurnes et nocturnes, les rongeurs, les mustĂ©lidĂ©s Les rapaces Toutes espĂšces confondues L’Épervier d’Europe et la Chouette chevĂȘchette constituent la seconde source de prĂ©dation aprĂšs la chat sur les populations de passereaux des jardins. L’Épervier d’Europe est un vĂ©ritable flĂ©au pour les petits passereaux des jardins. MĂȘme si seulement 10% Ă  15% de ses attaques sont couronnĂ©es de succĂšs c’est un oiseau vorace spĂ©cialisĂ© dans la capture d’oiseaux Les oiseaux reprĂ©sentent 90% de ses proies. C’est surtout le mĂąle AppelĂ© tiercelet en fauconnerie car plus petit d’un tiers que la femelle qui est Ă  craindre par les passereaux, la femelle chasse des proies plus imposantes de la famille des TurdidĂ©s Merle noir, Grive musicienne, Grive draine et des ColombidĂ©s Pigeon ramier, Tourterelle turque. Sur une annĂ©e, un couple d’Épervier d’Europe peut tuer entre 2000 et 2500 passereaux de la taille d’une MĂ©sange bleue. Les couleurs vives des MĂ©sanges en font des proies plus faciles Ă  rĂ©pĂ©rer qu’un Rossignol au plumage terne et discret. Les rapaces nocturnes sont moins spĂ©cialisĂ©s dans la chasse aviaire que l’Epervier d’Europe. La Chouette chevĂȘchette sera le rapace nocturne qui consommera le plus de petits passereaux Environ 15% de son rĂ©gime alimentaire, les 85% restant sont composĂ©s de micro-mammifĂšres. Les autres Hiboux et Chouettes consomment moins de 5% d’oiseaux, et principalement en cas d’effondrement des populations de rongeurs. La prĂ©dation des rapaces nocturnes ne constitue pas une menace pour les populations de petits passereaux. Les mustĂ©lidĂ©s et rongeurs principalement l’Écureuil roux reprĂ©sentent des prĂ©dateurs opportunistes non spĂ©cialisĂ©s qui capturent des passereaux quand l’opportunitĂ© se prĂ©sente. L’Écureuil roux est connu pour piller les nids occupĂ©s de multiples espĂšces d’oiseaux. Il est friand des Ɠufs et de oisillons. Chez les MustĂ©lidĂ©s ce sont principalement la Fouine et la Martre qui tuent des petits oiseaux. Cependant l’impact de leurs prĂ©lĂšvements reste minime en comparaison de ceux de l’Épervier d’Europe ou encore du chat domestique. Les MĂ©sanges et autres petits passereaux sont Ă©galement victimes des Pics et des CorvidĂ©s qui pillent les nids mal dissimulĂ©s. La liste des prĂ©dateurs des MĂ©sanges donne presque le tournis, mais permet de mieux comprendre la stratĂ©gie de reproduction de l’espĂšce basĂ©e sur d’importantes nichĂ©es. D’autres parts, il ne faut pas oublier que les prĂ©dateurs prĂ©lĂšvent souvent en prioritĂ© les individus faibles, malades ou inexpĂ©rimentĂ©s et participent ainsi pleinement Ă  la sĂ©lection naturelle. Termes de recherchechasser mesange 1les prĂ©dateurs du moineau 1

Desrapaces pour faire fuir les étourneaux à FÚre-Champenoise. France 3 Régions

Archives de l’étiquette nuisances Ă©tourneaux Yonne des fauconniers pour faire fuir les Ă©tourneaux France 3 Bourgogne, -France 3, publiĂ© le 22/10/202 La mairie d’Auxerre dans l’Yonne a fait appel Ă  des fauconniers pour pousser les Ă©tourneaux Ă  poursuivre leur migration vers le sud. Ces derniers dĂ©tĂ©riorent la ville pendant leur prĂ©sence. Ce sont de nouveaux atouts de poids dans une lutte qui pose problĂšme Ă  la
 Auxerre des rapaces pour effrayer les Ă©tourneaux Jeudi 22 octobre 2020 Ă  607 – Par Damien Robine, France Bleu Auxerre Les Ă©tourneaux sont de retour sur les quais de l’Yonne Ă  Auxerre. AprĂšs les tirs de balles Ă  blanc et de fusĂ©es crĂ©pitantes, la ville a dĂ©cidĂ© cette annĂ©e d’utiliser des rapaces pour leur faire peur. Six buses de Harris et leurs fauconniers tentent de faire

Pourtenter d’éloigner les quelque 300 volatiles, la Ville avec la LPO mĂšnent des opĂ©rations expĂ©rimentales d’effarouchement « doux ». Du 2 au 6 aoĂ»t, des haut-parleurs diffusent des sons de rapaces et de proies pendant une dizaine de minutes, Ă  la tombĂ©e de la nuit et au lever du soleil. En mĂȘme temps, un agent agite un cerf
Une journĂ©e occupĂ©e Aujourd’hui, malgrĂ© le temps maussade avec les vents et les averses de pluie, les oiseaux migrateurs Ă©taient tout de mĂȘme trĂšs occupĂ©s dans leurs dĂ©placements. C’était trĂšs difficile de vaquer Ă  mes occupations en sachant que ça grouille d’oiseaux au-dessus des montagnes et de la riviĂšre Saguenay. Au cours de la journĂ©e, en prenant des petites pauses, j’ai remarquĂ© prĂšs de la galerie un mignon Roitelet Ă  couronne rubis en quĂȘte d’insectes. Je prend la camĂ©ra et me prĂ©pare Ă  le photographier lorsque derriĂšre lui, je vois arriver un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature qui fait des ronds lĂąches un peu plus haut que les grands conifĂšres, devant ma rĂ©sidence. J’ai immĂ©diatement braquĂ© la camĂ©ra sur le rapace. La lumiĂšre du contre-jour ne permet pas de voir les fins dĂ©tails de plumage, mais quand mĂȘme, il est intĂ©ressant de le voir voler et sortir ses pattes avant de se poser sur la rive!Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature se posant sur la riveEnsuite, en fin d’aprĂšs-midi, qu’est-ce que je vois au large de la riviĂšre Saguenay, le long de la rive sud? Une horde d’Oie des neiges qui arrivent en masse! Les oies vont maintenant envahir les battures et nous mettre plein de sons cacophoniques dans nos oreilles! C’est un rĂ©el plaisir de les revoir!Oies des neiges arrivant de migration Cadeaux ornithologiques de PĂąques 3iĂšme partie Finissant notre excursion du 24 avril, Ă©tant toujours au Lac Saint-Jean, nous allons souper Ă  notre restaurant prĂ©fĂ©rĂ© Ă  Saint-GĂ©dĂ©on, que nous appelons gentiment notre camp de base. Cela fait 25 ans au moins! que nous dĂ©gustons leurs mets casse-croĂ»te. Avant de rentrer Ă  la maison, Germain me propose d’aller dans le rang Saint-Antoine Ă  Chicoutimi dans le but d’observer des Hiboux des marais rĂ©cemment vus dans ce secteur. C’est d’accord! Au bout d’une heure de route, nous sommes rendus sur le site en question. DĂšs notre arrivĂ© au dĂ©but de crĂ©puscule, nous voyons deux hiboux chasser au-dessus des champs. Observant leur plumage et leur moindre mouvements au tĂ©lescope, car ils sont assez loin, l’un des hiboux se dirige subitement vers nous. Je cĂšde les jumelles pour la camĂ©ra alors que l’oiseau s’approche et passe au-dessus de nos tĂȘtes!Hibou des marais passant au-dessus de nousDurant notre observation, Germain et moi sommes Ă©galement tĂ©moin d’une scĂšne particuliĂšre entre les deux hiboux. Parfois les oiseaux se rencontrent et s’ensuit ce que nous croyons ĂȘtre une dispute de territoire d’alimentation. Cependant, nous n’en sommes pas certains. Les hiboux se poursuivent l’un l’autre ou s’entrecoupent en vol. En tout cas, leurs rapports ne semblaient pas intriguant des Hiboux des maraisLa lumiĂšre du jour baissant d’intensitĂ©, nos jumelles et tĂ©lescopes deviennent inutilisables pour l’observation. Nous laissons les hiboux Ă  leurs chamailleries et quittons l’endroit pour retourner Ă  la maison. VoilĂ  qui termine notre journĂ©e du 24 avril avec nos douze heures de terrain qui rentre soudainement dans le corps. Je vous laisse sur un superbe coucher de soleil qui a Ă©tĂ© croquĂ© dans le rang Saint-Antoine. Un beau coucher de soleil campagnard Cadeaux ornithologiques de PĂąques 2iĂšme partie Toujours lors de la journĂ©e du 24 avril, aprĂšs avoir visitĂ© le Grand Marais de MĂ©tabetchouan, Germain et moi nous nous dirigeons vers Desbiens. Dans cette petite municipalitĂ©, c’est l’embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan qui nous intĂ©resse. Comme le lac Saint-Jean est toujours gelĂ© Ă  cette date, les trous d’eau disponibles rassemblent les espĂšces aquatiques qui arrivent de migration. ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© sud ï»żï»żï»żï»ż Embouchure de la riviĂšre MĂ©tabetchouan, cĂŽtĂ© lac En tout, neuf espĂšces de canards sont recensĂ©es Ă  cet endroit ainsi qu’un trĂšs mignon GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© qui se tenait Ă  l’écart, nageant prĂšs du pont. Le grĂšbe est trĂšs mĂ©fiant de la prĂ©sence humaine. Aussi, de temps Ă  autre, le grĂšbe devait s’écarter du chemin pour laisser passer de larges biscuits de glaces emportĂ©s par le courant de la riviĂšre. Le pauvre est bien loin de son marais Ă  quenouilles!ï»ż RiviĂšre MĂ©tabetchouan prĂšs du pont ï»ż GrĂšbe Ă  bec bigarrĂ© un peu mĂ©fiant Lorsque nous avons rĂ©pertoriĂ© les oiseaux Ă  l’embouchure, il Ă©tait temps pour Germain et moi de casser la croĂ»te. MĂȘme que, nous avons partagĂ© nos croĂ»tes de sandwiches afin de nourrir les quelques GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© qui ne semblaient pas avoir grand chose Ă  manger dans le secteur! GoĂ©land Ă  bec cerclĂ© adulte attendant sa ration de pain Maintenant, direction Pointe de Chambord. Au bout de la pointe, il y a un Ă©tang artificiel, entourĂ© de champs agricoles. Habituellement, cet Ă©tang attire quelques canards barboteurs et quelques limicoles. Mais en arrivant sur le site, il n’y avait vraiment rien Ă  faire. C’était mort! Étang sans la prĂ©sence d'oiseaux Cependant, en prenant notre temps pour vĂ©rifier les oiseaux dans les alentours, nous avons entendu des Becs-croisĂ©s des sapins en vol. Ceux-ci se sont posĂ©s tout prĂšs dans un bosquet de Pins rouges. Nous nous sommes empressĂ©s d’aller les rejoindre. Bosquets de Pins rouges Une fois les oiseaux posĂ©s dans les pins, les cinq becs-croisĂ©s dĂ©tectĂ©s sont devenus trĂšs discrets pendant qu’ils s’alimentaient dans les cĂŽnes. Nous avons passĂ©s environ une heure Ă  les observer tant bien que mal, les petit volatiles Ă©tant bien dissimulĂ©s dans les aiguilles de pins. Ils Ă©taient trĂšs difficiles Ă  photographier due Ă  la hauteur des arbres, aux oiseaux peu perceptibles et Ă  l’éclairage ombragĂ©. Une seule photographie est digne d’ĂȘtre montrĂ©e. Silhouette d'un Bec-croisĂ© des sapins mĂąle Par la suite, nous rebroussons chemin et effectuons un arrĂȘt au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Encore lĂ , il faudra attendre quelques jours pour y recenser les espĂšces aquatiques en bon nombre. Seulement une poignĂ©e de canards sont observĂ©e. Nous ne nous sommes pas attardĂ©s Ă  ce site. Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on gelĂ© en grande partie En voulant reprendre la route principale du village, nous avons dĂ» prendre une voie de contournement Ă  cause de rĂ©parations de la route. Ceci dit, prĂšs d’un bĂątiment, Germain remarque la prĂ©sence de Moineaux domestiques qui s’affairent Ă  prendre un bain de poussiĂšre sur le bitume. Il semble que la poussiĂšre soit nĂ©faste pour les parasites qui vivent sur les oiseaux. Stationnant la voiture prĂšs d’eux, j’ai pu prendre une courte vidĂ©o de ce comportement. Mais entre vous et moi, je ne vois pas beaucoup de poussiĂšre
Moineau domestique mĂąle prenant un bain de poussiĂšre Cadeaux ornithologiques de PĂąques 1Ăšre partie Nous sommes le 24 avril. Ce fut une longue et belle journĂ©e d’observation qui s’est Ă©chelonnĂ© sur douze heures. Donc, les messages du blog seront divisĂ©s en trois parties en ce qui concerne ce jour d’excursion. Commençons d’abord par le Grand Marais Ă  MĂ©tabetchouan. À cette pĂ©riode-ci de l’annĂ©e, Germain et moi visitons souvent ce site et la raison en est fort simple. Lorsque le lac Saint-Jean est gelĂ© ainsi que les marais avoisinants, les espĂšces aquatiques n’ont d’autres choix que de se rĂ©unir au mĂȘme endroit, parfois mĂȘme dans le mĂȘme trou d’eau! Les canards barboteurs, les canards plongeurs, les goĂ©lands et les limicoles utilisent ce mĂȘme habitat. En plus, leurs prĂ©dateurs les suivent de prĂšs tels les faucons, les Ă©perviers et les pygargues. Lorsque le lac Saint-Jean sera calĂ© », les oiseaux aquatiques vont automatiquement partir et se disperser. C’est donc un moment stratĂ©gique pour les ornithologues de recenser les oiseaux dans ce lieu, les volatiles Ă©tant concentrĂ©s. Cette pĂ©riode, oĂč nous avons le luxe de recenser les oiseaux au mĂȘme endroit, ne dure pas longtemps. Et puisque le printemps 2011 est trĂšs tardif, avec les glaces qui persistent dans le Grand Marais, nous en profitons grandement. Donc, au cours de la matinĂ©e, Germain et moi avons ratissĂ© le Grand Marais au peigne fin. Nous avons remarquĂ© qu’en deux jours seulement, plusieurs canards, bernaches et oies ont migrĂ©, les oiseaux s’agglomĂ©rant en bon nombre le long du mĂ©andre sillonnant le centre du marais. État actuel du Grand Marais Canards barboteurs concentrĂ©s dans une partie du marais Ce qui a volĂ© la vedette aujourd’hui est sans conteste l’interaction entre trois Pygargues Ă  tĂȘte blanche immatures posĂ©s dans le marais. Ces grands prĂ©dateurs sont lĂ  depuis plusieurs jours. Dans le prochain vidĂ©oclip, je vous dĂ©montre deux pygargues qui sont posĂ©s ensemble sur une mĂȘme souche. L’un d’eux mange quelque chose alors que l’autre voudrait bien lui prendre une bouchĂ©e. S’ensuit la guerre des nerfs entre les deux individus. La scĂšne se dĂ©roule Ă  environ un kilomĂštre de nous. Dans la vidĂ©o, la rĂ©verbĂ©ration et la distance rend la prise de vidĂ©o un peu floue. Cependant, on aperçoit trĂšs bien l’interaction entre les oiseaux. Vous pouvez double-cliquer pour voir la vidĂ©o en plus grand de bec entre les pygargues immaturesPlus tard durant cette mĂȘme matinĂ©e, nous avons changĂ© d’endroit afin d’avoir un autre angle de vue sur le marais. BĂ©nis des dieux, nous avons Ă©tĂ© des tĂ©moins privilĂ©giĂ©s en ce qui concerne deux pygargues immatures qui semblaient se courtiser. Comme ils sont trop jeunes pour fonder leur nid », les pygargues s’adonnaient Ă  ce que nous avons interprĂ©tĂ© comme des jeux amoureux, une sorte de flirt d’adolescents. En tandem, les oiseaux volaient gracieusement dans le ciel et effectuaient des pirouettes toutes en lenteur. Il n’y avait aucune agressivitĂ© entre les pygargues. On aurait dit plutĂŽt de la taquinerie. Aussi, lors de la poursuite, un des oiseaux a atterri trĂšs briĂšvement sur le sommet d’un conifĂšre et est reparti avec une branche entre les serres. Ce pygargue s’est envolĂ© avec son trĂ©sor et s’est posĂ© dans le marais, pas trĂšs loin de l’autre individu. Puis ce fut terminĂ© pour les manƓuvres de sĂ©duction. C’est la premiĂšre fois que Germain et moi assistions Ă  ce comportement chez cette espĂšce. VoilĂ  les cadeaux que nous avons accueilli en cette fin de semaine de PĂąques!Jeux amoureux chez les pygargues immatures Vol en tandem ches les pygargues immaturesEt pour terminer l’observation de ce site, nous avons dĂ©couvert une bande de Jaseurs borĂ©aux qui sifflaient continuellement, les oiseaux se faisant dorer au soleil, Ă  l’abri des vents froids. Certains oiseaux se nourrissaient de fruits d’aubĂ©pines tombĂ©s au sol ou parfois, ils s’envolaient dans les airs Ă  la maniĂšre d’un moucherolle pour capturer un insecte qui passait. Groupe de Jaseurs borĂ©aux se faisant dorer au soleil Le rang Sainte-Anne royaume du Pygargue Ă  tĂȘte blanche Lors du dĂ©but du congĂ© pascal, le 22 avril, Germain et moi allons aussitĂŽt Ă  la fameuse butte Ă  rapaces » dans le rang Sainte-Anne, cĂŽtĂ© HĂ©bertville. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont bonnes pour l’observation des oiseaux de proie. En arrivant, notre ami Sylvain Boivin est dĂ©jĂ  sur le site Ă  recenser les buses qui passent. Au cours de cette matinĂ©e, ce qui a attirĂ© notre attention fut principalement les Pygargues Ă  tĂȘte blanche. Jusqu’à six individus sont inventoriĂ©s 1 adulte, 3 immatures, 2 juvĂ©niles nĂ©s l’an dernier, principalement des immatures. Les nombreux inventaires d’oiseaux de proie effectuĂ©s dans les annĂ©es passĂ©es nous ont renseignĂ© que les adultes migrent surtout au dĂ©but d’avril alors que les immatures sont aperçus plus tard en saison, soit entre la mi-avril et la mi-mai. Un des pygargues immatures en migration Dans le dĂ©cor du site d’observation, nous apercevons dans nos jumelles et tĂ©lescopes jusqu’à quatre Urubus Ă  tĂȘte rouge qui effectuent des allĂ©s et retour, cherchant de quoi manger, sillonnant Ă  basse altitude les vallons des champs agricoles. Urubu qui passe rapidement Au cours de notre observation en faisant du sur place, nous ajoutons Ă  notre liste du jour les rapaces suivants 2 Busards Saint-Martin, 2 Éperviers bruns, 3 CrĂ©cerelles d’AmĂ©rique, 14 Buses pattues et 29 Buses Ă  queue rousse. Deux Buses pattues de forme claire dans la mĂȘme thermique Poignets noirs trĂšs Ă©vidents de la Buse pattue Les dessous pĂąle de la Buse Ă  queue rousse Durant l’inventaire, Germain a fait une trĂšs belle dĂ©couverte chez les buses en migration. Il nous a pointĂ© du doigt une Buse Ă  queue rousse de forme sombre! Ce type de plumage est rarissime dans l’est de l’AmĂ©rique, ce plumage Ă©tant plus commun dans la partie ouest du pays. En trente ans d’observation, ce n’est que ma deuxiĂšme observation de ce plumage superbe. Prime abord, on dirait une Buse pattue de forme sombre. Cependant, sa queue rousse trahi son espĂšce. Je n'ai pas rĂ©ussi Ă  photographier cette buse. Par contre, le lien suivant en donne un exemple Avant de quitter l’endroit, car le changement de direction des vents a stoppĂ© la migration des rapaces, un magnifique Renard roux se promenait dans les champs tout prĂšs de nous. Ensuite, Sylvain a dĂ» nous quitter. Germain et moi poursuivons notre excursion cĂŽtĂ© MĂ©tabetchouan.ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż PrĂ©sence d'un Renard roux dans le rang Sainte-Anne ï»żï»żï»żï»żï»żï»ż En roulant en voiture dans le rang Sainte-Anne, nous rencontrons plusieurs centaines de Plectrophanes des neiges sur notre chemin. Ceux-ci sont prĂ©sentement en migration et prĂšs de la butte Ă  rapaces », nous en avons estimĂ©s 2 800 au cours de la matinĂ©e. Un bouquet de Plectrophanes des neiges sur un arbuste Ensuite, dans le mĂȘme rang, nous vĂ©rifions au passage le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Il est toujours aussi surprenant de constater le paysage de glace en cette fin d’avril! Nous avons vraiment un printemps tardif! Germain observant un point foncĂ© dans le marais gelĂ© Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature repĂ©rĂ© dans le marais Finalement, le plus intĂ©ressant Ă  signaler en ce jour est la prĂ©sence de quatre Pygargues Ă  tĂȘte blanche dispersĂ©s dans le Grand Marais, dont 1 adulte et 3 immatures. Les gros rapaces sont posĂ©s prĂšs du mĂ©andre qui est Ă  l’eau libre. Les pygargues sont entourĂ©s d’une cohorte de corneilles, ces derniĂšres cherchant Ă  leur voler des miettes de leur nourriture. Quant Ă  la centaine de canards barboteurs et plongeurs confondus qui sont rĂ©pertoriĂ©s dans le marais, les oiseaux se ramassent dans une autre section du mĂ©andre, loin des prĂ©dateurs! Ayant terminĂ© notre observation des espĂšces aquatiques dans le Grand Marais, nous nous rendons dans le chemin no. 3 afin de tenter de retrouver les Dindons sauvages repĂ©rĂ©s la semaine derniĂšre. Nous retrouvons le couple, les oiseaux marchant prĂšs d’un boisĂ© et d’un Ă©tang, picorant ici et lĂ  des bourgeons d’arbustes et grattant le sol avec leurs pattes fortes. Nous remarquons que le mĂąle arbore des couleurs plus accentuĂ©es sur la tĂȘte et la gorge. Il a pris des couleurs! Quant Ă  la femelle, elle Ă©met continuellement un cri discret, un son de poule, telle une lamentation. Nous croyons qu’il s’agit d’un cri de contact. Ce fut la fin de notre sortie ornithologique que nous avons trouvĂ© fort intĂ©ressante! Couleurs plus vives du mĂąle La femelle en quĂȘte de nourriture AprĂšs la neige
 Suite Ă  la tempĂȘte de neige qui a blanchis le sol depuis les deux derniers jours, le ciel s’est enfin dĂ©gagĂ© en fin d’aprĂšs-midi. Les vents de dĂ©gagement ont permis Ă  un Pygargue Ă  tĂȘte blanche bien pressĂ© de migrer et ce, tardivement en journĂ©e. Prenant de l’altitude tout prĂšs de la maison vers 16h, l’oiseau a vite montĂ© dans les airs pour ne devenir qu’un point, le rapace glissant sous les gros cumulus, direction nord-ouest. Il s’agit d’un pygargue qui a presque atteint l’ñge adulte, un oiseau ĂągĂ© de quatre ans. Sur la prochaine vidĂ©o, remarquez la tĂȘte blanche ainsi que la queue blanche, cette derniĂšre frangĂ©e d’une ligne sombre. Ce dernier critĂšre trahit son Ăąge. Ces temps-ci, nous assistons vraiment Ă  un festival du pygargue! VidĂ©o du pygargue au-dessus de la maison Les dindons de la farce Toujours le 16 avril, aprĂšs avoir observĂ© le nid du Grand Corbeau, nous nous dirigeons ensuite vers le Grand Marais de MĂ©tabetchouan. Lorsque nous sommes arrivĂ©s, c’était un peu dĂ©courageant de regarder la plaine de glace recouvrant ce marais! Plaine de glace du Grand Marais Avec persĂ©vĂ©rance, dĂ©terminĂ©s Ă  trouver un petit quelque chose, nous sortons notre attirail d’optique et scrutons chaque recoin du site gelĂ© Ă  98%. Finalement, le long d’un mĂ©andre oĂč l’eau libre traverse le marais, plusieurs Canard colverts, Canards noirs, Garrots Ă  Ɠil d’or, Grands Harles et quelques Bernaches du Canada Ă©taient agglutinĂ©s autour de la riviĂšre. MĂȘme que, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte mangeait sur la glace, entourĂ© d’une cohorte de Corneilles d’AmĂ©rique. Les GoĂ©lands Ă  bec cerclĂ© et GoĂ©lands argentĂ©s Ă©taient aussi prĂ©sents sur les glaces. Le Grand Marais scrutĂ© Ă  la loupe, nous dĂ©cidons d’aller faire un tour de l’autre cĂŽtĂ© du marais dans le chemin no. 3. Et là
 nous avons eu une surprise en observant nos premiers Dindons sauvages! Un couple unie de Dindons sauvages S’alimentant Ă  des mangeoires ainsi que le long des plates-bandes, le couple de cette espĂšce visite sans gĂȘne le parterre de plusieurs rĂ©sidences. Voyez plutĂŽt dans la prochaine vidĂ©o le type d’endroit qu’ils explorant un terrain privĂ©En voulant changer d’endroit, les oiseaux rencontrent parfois les rĂ©sidents du chemin. Les gens du coin sont trĂšs surpris de voir sur leur chemin ces deux grosses bĂȘtes dĂ©ambuler sur le petit chemin et dans leurs cours. Germain et moi croyons que ces volatiles ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s par un particulier dans l’espoir que cette espĂšce se reproduise dans la rĂ©gion. En aucun cas les dindons n’ont traversĂ© la rĂ©serve faunique des Laurentides de leurs propres moyens! Oubliez cela! Le Dindon sauvage se rencontre dans le sud du QuĂ©bec. Sa population est en expansion. Cependant, les seules mentions du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont toutes considĂ©rĂ©es comme Ă©tant des oiseaux relĂąchĂ©s de captivitĂ©. Un rĂ©sident arrĂȘtĂ© pour laisser le passage aux dindons Toujours sur le chemin no. 3, nous poursuivons notre excursion le long du marais Ă  la recherche de passereaux, en jetant un Ɠil sur le marais par endroits. Nous avons eu l’agrĂ©able surprise d’observer deux Grues du Canada en migration, les oiseaux volant Ă  moyenne altitude, au-dessus du Grand Marais. Ils ont poursuivi leur chemin sans s’ du Canada en migration Site de nidification du Grand Corbeau Samedi, le 16 avril, Germain et moi retournons au Lac Saint-Jean afin d’observer les oiseaux. Le mauvais temps annoncĂ© pour le dĂ©but de soirĂ©e ainsi que la pression Ă  la baisse ferme la porte au recensement des oiseaux de proie aujourd’hui. Cependant, nous espĂ©rons que les marais nous offrirons quelques espĂšces aquatiques en rĂ©serve. Notre premier arrĂȘt s’effectue Ă  Saint-Bruno afin d’aller vĂ©rifier s’il y a prĂ©sence de Plectrophanes des neiges et lapons prĂšs de la meunerie. À notre passage
 rien de tout cela. Mais, lorsque nous Ă©tions immobilisĂ©s sur un feu rouge, nous avons remarquĂ© un nid d’une bonne dimension sur l’un des pylĂŽnes de transport d’énergie dans l’un des champs. Le pylĂŽne qui accueille le nid de corbeau Un coup de tĂ©lescope nous rĂ©vĂšle qu’il s’agit d’un nid de Grand Corbeau. De plus, un adulte couvait pendant ce temps. C’est pour nous la premiĂšre fois que l’on dĂ©tecte un nid dans cette structure particuliĂšre! Nous ne pouvons nous empĂȘcher de constater qu’à cette hauteur, le nid doit passablement se faire brasser par tous les vents! Photo dĂ©montrant le nid, coin supĂ©rieur gauche du pylĂŽne Adulte au nid Les ailes du ciel Lors de la matinĂ©e du 15 avril, alors que j’étais tout bonnement en train de dĂ©jeuner, je remarque sur les battures en face de la maison, les bernaches et les goĂ©lands qui s’envolent en catastrophe vers le large de la riviĂšre Saguenay. AussitĂŽt, je prend mes jumelles et me met Ă  la recherche du prĂ©dateur qui les a fait fuir. Une minute plus tard, je trouve le coupable un Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature! Pendant cinq bonnes minutes, celui-ci fait des ronds lĂąches dans le ciel, soulevĂ© par les vents forts. Par la suite, le pygargue se laisse dĂ©river en direction de Chicoutimi. Ce fut un moment oĂč le temps n’existait plus lorsque que je le filmais. En fait, je volais avec lui, Ă  ses cĂŽtĂ©s
Pygargue immature faisant des ronds dans le ciel Terrain de forage En cette magnifique journĂ©e chaude et ensoleillĂ©e du 10 avril, je suis Ă  la maison et vaque Ă  mes occupations. De temps Ă  autre, je prends un moment pour aller dehors afin de me remplir de vitamines soleil et du mĂȘme coup, rĂ©colter une dose de chaleur sur ma peau blanche hivernale. Cela me fait oublier le restant de neige qui est encore prĂ©sent au sol dans la cour, mais qui sublime de jour en jour. C’est justement lors d’une de ces petites sorties que j’entends tambouriner le Grand Pic mĂąle. Comme Ă  son habitude, celui-ci se tient au bout du poteau Ă©lectrique prĂšs de notre stationnement. Nous sommes dans son territoire de nidification. En me dirigeant vers lui dans le but de prendre une photographie, le voilĂ  qu’il s’envole et se pose non loin au sol. Je m’approche du pic discrĂštement. Tout en jetant un Ɠil sur moi, le pic creuse un trou dans un arbre mort, les copeaux de bois revolant Ă  cĂŽtĂ© de lui. LĂ  oĂč il est, une colonie d’arbres en dĂ©pĂ©rissement fait son bonheur. Soudain, un autre Grand Pic crie. Le deuxiĂšme pic Ă©tant proche, je me dirige vers lui sur la pointe des pieds, en m’affairant Ă  faire le moins de bruit possible en marchant sur le gravier. Je repĂšre une femelle, Ă©galement occupĂ©e Ă  creuser le tronc d’un arbre mort. Lorsque je ressens que je franchis sa limite de tolĂ©rance face Ă  ma prĂ©sence, je m’immobilise et profite de l’instant pour prendre une courte vidĂ©o. Une fois sa sĂ©ance d’alimentation terminĂ©e, elle va rejoindre le mĂąle. Puis, le couple s’envole silencieusement pour disparaĂźtre dans la forĂȘt. En prĂ©sence de ces oiseaux, je suis toujours aussi Ă©merveillĂ©e par leur beautĂ© et trĂšs impressionnĂ©e par leur grande taille! Les nouveaux arrivantsEn effectuant une petite ballade sur le sentier des Battures Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi, Germain et moi recensons l’Urubu Ă  tĂȘte rouge au-dessus du village ainsi que trois Sarcelles d’hiver sur les battures de l’Anse-aux-Foins. Nous constatons que la migration progresse et que trĂšs bientĂŽt, nous aurons beaucoup Ă  faire pour recenser les espĂšces aquatiques qui arrivent en rĂ©gion! Premier saut de l’annĂ©e au Lac-Saint-Jean! Étape 1 Le samedi 9 avril, ce fut une vĂ©ritable fĂȘte alors que Germain et moi effectuons notre premiĂšre sortie officielle du printemps au Lac-Saint-Jean! La voiture remplie de vĂȘtements, d’attirail ornithologique et de camĂ©ras, nous voilĂ  partis Ă  l’aventure. Rendu Ă  Larouche vers 9 h 30, un arrĂȘt d’urgence est nĂ©cessaire afin de photographier sur notre passage un Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte qui s’élevait au-dessus des montagnes. Il aura une journĂ©e profitable de migration due aux excellentes conditions mĂ©tĂ©orologiques. Ça commençait bien notre excursion! Concernant la prochaine vidĂ©o, remarquez la vitesse Ă  laquelle le pygargue se dĂ©place grĂące aux vents forts en altitude
 Le vent dans les voiles!Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte en glisseÉtape 2 Puis, nous avons visitĂ© les alentours de la coopĂ©rative agricole de Saint-Bruno pour tenter d’y dĂ©tecter des Plectrophanes lapons, mais en vain. Cependant, des centaines de Plectrophanes des neiges Ă©taient prĂ©sents, profitant des rĂ©sidus de graines laissĂ©es au sol au pied des silos pour s’y alimenter. À cet endroit, bon nombre de Pigeons bisets, d’Étourneaux sansonnets, un Moineau domestique ainsi que notre premier Bruant chanteur fut certainement la bienvenue, le chant de ce dernier un ravissement pour les oreilles! Plectrophanes des neiges sur les fils Ă©lectriques Quelques plectrophanes qui se nourrissent dans les graines Moineau et Ă©tourneau Étape 3 Direction HĂ©bertville en empruntant le rang Sainte-Anne afin d’aller Ă  notre butte Ă  rapaces ». Nous y sommes restĂ©s quelques heures afin d’inventorier les oiseaux de proie. Le recensement fut excellent avec cinq pygargues, un Urubu Ă  tĂȘte rouge, 16 Buses Ă  queue rousse, 8 Buses pattues, une CrĂ©cerelle d’AmĂ©rique et 2 Busards Saint-Martin. Paysage du site Ă  rapaces dans le rang Sainte-Anne Ă  HĂ©bertville Pour visionner cette prochaine vidĂ©o, accrochez-vous puisque ça va brasser un peu! J’ai filmĂ© un pygargue immature qui passait au-dessus de nos tĂȘtes. Malheureusement, je n’avais aucun appui et j’étais Ă  bout portant, l’oiseau Ă©tant au zĂ©nith. DĂ©solĂ©e
Pygargue immature ĂągĂ© d’un an et demi sub-adulte ID’autres grands rapaces de cette espĂšce ont migrĂ© au cours de ces quelques heures d’observation. Il s’agissait principalement de pygargues immatures volant Ă  bonne altitude oĂč le zoom a Ă©tĂ© nĂ©cessaire expliquant le lĂ©ger floue dans les photos. On fait ce qu’on peut! Un autre pygargue immature ĂągĂ© d'un an et demi sub-adulte I Étape 4 AprĂšs avoir mangĂ© un brin au resto du coin, nous sommes allĂ©s au Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on. Comme vous le constaterez sur la prochaine photo, les canards, ce sera pour plus tard! La passerelle menant Ă  la plate-forme d'observation Petit Marais de Saint-GĂ©dĂ©on complĂštement gelĂ© Printemps tardif au Lac-Saint-Jean! Étape 5 Retour Ă  la maison
 Une brĂšve halte Ă  l’Anse-aux-Foins Ă  Saint-Fulgence en fin d’aprĂšs-midi apporte des Canards noirs, Canards colverts et un peu plus de Bernaches du Canada. Finalement, des Carouges Ă  Ă©paulettes et des Quiscales bronzĂ©s commencent Ă  se faire entendre. En ce moment, le marais de Canards IllimitĂ©s est complĂštement gelĂ©. Lentement, mais sĂ»rement, les espĂšces aquatiques et les passereaux arriveront prochainement en grand nombre. Anse-aux-Foins presque toute dĂ©gelĂ©e Pour clore cette belle journĂ©e passĂ©e dehors... Le sizerin et le cĂŽne Au cours de l’aprĂšs-midi du 8 avril, alors que j’étais dehors pour effectuer une chasse photographique prĂšs de la maison, un Sizerin flammĂ© femelle capte soudain mon attention. L’oiseau sautille ici et lĂ  dans la petite pente menant Ă  la maison. L’observant de plus prĂšs, je remarque qu’il inspecte minutieusement les cĂŽnes d’Épinette blanche tombĂ©s de l’automne dernier. La neige ayant sublimĂ©e cette semaine dans cette parcelle du terrain, les anciens cĂŽnes sont maintenant Ă  dĂ©couvert. Afin de me mettre au niveau du sizerin, je me mets Ă  genou et me fais oublier afin de le photographier. N’étant pas farouche du tout, le sizerin se dirige vers moi, se dĂ©plaçant en vĂ©rifiant chaque cĂŽne qu’il voit sur son chemin. Il Ă©tait si concentrĂ© que lorsqu’il Ă©tait Ă  six pouces de moi, j’ai eu l’idĂ©e de lui offrir une cocotte que je tenais du bout des doigts. IntĂ©ressĂ©, il a aussitĂŽt picorĂ© le cĂŽne pour en extraire une graine! Ce moment m’a vraiment Ă©mue et m’a Ă©galement fait sourire surtout quand j’entendais le craquement des Ă©cailles de la cocotte lorsque le bec de l’oiseau s’enfonçait dedans. Par la suite, le sizerin a poursuivi son chemin en descendant vers la maison. Je suis restĂ©e lĂ , charmĂ©e par l’expĂ©rience que je venais de vivre. La vidĂ©o qui suit illustre Ă  la perfection ce que le sizerin s’affairait au cours de la sĂ©ance rappel Avec votre souris, deux cliques sur les photos et sur les vidĂ©os pour en voir les flammĂ© extirpant des graines dans le cĂŽneSentier des batturesLe soir mĂȘme de cette journĂ©e magnifique, Germain et moi somme allĂ©s faire un tour sur le sentier des Battures afin de faire une marche de santĂ©. C’était notre premiĂšre incursion sur le trottoir de bois, encore enneigĂ© par endroits. Dans l’Anse-aux-Foins, bordant le sentier, il n’y avait que quelques Bernaches du Canada bien silencieuses qui nous Ă©piaient de loin. Puis, Ă  la fin de notre sĂ©ance de marche et d’observation, je n’ai pu rĂ©sister Ă  la tentation de prendre en photo un sublime coucher de soleil! Coucher du soleil Ă  partir du sentier des Battures Oiseaux en galĂšre Ce matin, Germain et moi Ă©tions ambivalent
 OĂč irons-nous aujourd’hui? À L’Anse-Saint-Jean, Ă  La Baie ou au Lac Saint-Jean? Puisque les espĂšces aquatiques ne sont encore arrivĂ©es dans la rĂ©gion, la meilleure chose Ă  faire pour l’instant est de recenser les oiseaux de proie. Les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont parfaites des vent d’ouest, un plafond Ă©levĂ© et la pression Ă  la hausse. Face Ă  notre indĂ©cision, je suggĂšre Ă  Germain de faire notre excursion sur la galerie! L’endroit oĂč nous demeurons offre toutes les montagnes qu’il faut pour y dĂ©couvrir les oiseaux de proie. Cela Ă©tant rĂ©glĂ©, en dĂ©jeunant, nous remarquons que les GoĂ©lands bourgmestres surtout migrent dĂ©jĂ , trĂšs tĂŽt en matinĂ©e. Alors rapidement, nous enfilons nos vĂȘtements d’hiver pour tenir tĂȘte au froid et au vent et nous voilĂ  Ă  l’affĂ»t de tout ce qui bouge dans le secteur. La premiĂšre partie de notre matinĂ©e fut d’inventorier les goĂ©lands qui dĂ©filent Ă  la queue leu-leu au-dessus des montagnes, derriĂšre la maison. Contre un ciel bleu pur, les goĂ©lands paraissaient tels des anges blancs! C’est magnifique d’assister Ă  leur migration, on pouvait les compter un par un lors de leur passage. C’est donc prĂšs de 200 GoĂ©lands bourgmestres qui ont survolĂ© au-dessus de nos tĂȘtes, en plus de quelques GoĂ©lands argentĂ©s. GoĂ©land bourgmestre en migration GoĂ©land argentĂ© en migration Soudain, notre dĂ©compte de goĂ©lands est perturbĂ©, puisqu’à trĂšs basse altitude, un immense Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature survole la maison! Celui-ci est immĂ©diatement escortĂ© par une meute de corneilles trĂšs mĂ©contentes de la prĂ©sence de l’intrus. Le pygargue Ă©tait si prĂšs de nous que Germain et moi sommes estomaquĂ©. Juste le temps de le prendre en photo et c’était fini! Pygargue Ă  tĂȘte blanche immature Pygargue imature attaquĂ© par les corneillesUne fois remis de nos Ă©motions, nous arpentons Ă  nouveau le ciel afin de recenser les goĂ©lands qui voguent au-dessus du relief. Cependant, nous sentons un petit relĂąchement de la part de ceux-ci. Donc, c’est le moment d’effectuer un balayage au tĂ©lescope sur la riviĂšre Saguenay. Des garrots
 des Grands Harles
hein? Sapristi, un pygargue! À environ un kilomĂštre au large, un Pygargue Ă  tĂȘte blanche, adulte cette fois, est posĂ© sur une glace Ă  la dĂ©rive. Pendant une bonne vingtaine de minutes, nous l’observons Ă  souhait. Par contre, nous avons eu toute une surprise en l’observant, que vous dĂ©couvrirez en regardant la vidĂ©o! Niet! Je ne vous dis plus rien!ï»ż Pygargue Ă  tĂȘte blanche adulte sur la glace ï»ż Les nouveautĂ©s Ă  Saint-FulgenceBien entendu, l’observation des Pygargues Ă  tĂȘte blanche a volĂ© la vedette aujourd’hui. C’était nos premiers du printemps. Puis, un mignon Junco ardoisĂ© a visitĂ© discrĂštement notre petit coin, un premier migrateur! En terminant, je vous montre mon superbe bouddha! Je n’ai pu rĂ©sister Ă  le prendre en clichĂ©! Écureuil bouddha! PremiĂšre sortie aux oiseaux Au cours de la journĂ©e du 2 avril, Germain et moi avons fait notre premiĂšre tournĂ©e des espĂšces d’oiseaux aquatiques le long de la riviĂšre Saguenay, Ă  Saint-Fulgence. Ce fut plutĂŽt modeste comme dĂ©part car les canards barboteurs ne sont pas encore arrivĂ©s. Par contre, Germain a vu hier quatre Bernaches du Canada. Un bon signe que la dĂ©bĂącle ornithologique est sur le point de se produire! Pendant notre excursion, nous avons observĂ© les cinq espĂšces de goĂ©lands G. argentĂ©, G. Ă  bec cerclĂ©, G. bourgmestre, G. arctique, G. marin se nourrissants sur les battures. À un moment donnĂ©, les goĂ©lands et les corneilles se sont envolĂ©s simultanĂ©ment, le temps de laisser un Faucon pĂšlerin affamĂ© traverser le secteur. Venant d’arriver de migration, il s’agit sans doute d’un individu nichant Ă  Saint-Fulgence puisque les parois du fjord offre Ă  celui-ci un site idĂ©al pour la nidification. Puis nageaient au large, une poignĂ©e de Garrots Ă  Ɠil d’or et prĂšs de 200 Grands Harles ont Ă©tĂ© recensĂ©s. À la fin de notre itinĂ©raire, nous avons observĂ© le Grand Corbeau faire des allĂ©s et venus prĂšs de son nid, ce dernier situĂ© sous des escarpements rocheux d’une montagne en face de la riviĂšre Ă  la Loutre, le long de la route Tadoussac. Ce nid est rĂ©utilisĂ© chaque annĂ©e par les corbeaux.ï»ż Emplacement du nid de corbeau ï»ż Nid du corbeau AprĂšs avoir sillonnĂ© les habitats aquatiques, nous sommes de retour Ă  la maison. Durant l’aprĂšs-midi, j’ai remarquĂ© aux mangeoires la prĂ©sence d’un Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata », une femelle, l’oiseau Ă©tant nouveau dans le coin. Alors, je suis sortie et me suis fait oublier afin de prendre des clichĂ©s. Malheureusement, l’oiseau que je voulais photographier Ă©tait trĂšs actif et sautillait sans cesse. Ce ne fut pas une mince affaire de le capter sur pellicule! AprĂšs ma sĂ©ance photo, j’ai dĂ» jeter la plupart de mes photographies qui Ă©taient toutes floues! En observant l’oiseau en question une bonne trentaine de minutes, j’ai pu relever les critĂšres suivants, ce sizerin Ă©tant facilement repĂ©rable par un Ɠil averti l’oiseau Ă©tait environ 10% plus gros que les autres Sizerins flammĂ©s; il portait de trĂšs fortes rayures noires sur la poitrine et les flancs, le plumage Ă©tait brun foncĂ© en gĂ©nĂ©ral, la queue Ă©tait plus longue et plus large que les autres sizerins avec le bout de la queue trĂšs Ă©chancrĂ©e, il portait une calotte rougeĂątre peu Ă©tendu sur la tĂȘte, le bec Ă©tait jaune tirant nettement sur l’orangĂ©, le menton Ă©tait beaucoup plus Ă©tendu que les autres sizerins et le groupe de plumes sous la queue sous-caudales portait de grosses rayures noires. Était Ă©galement prĂ©sents parmi le groupe des sizerins, deux Sizerins blanchĂątres de la sous-espĂšce la plus commune exilipes » et une centaine de Tarins des pins.ï»żï»ż Sizerin flammĂ© de la sous-espĂšce rostrata ï»żï»ż Puis, en pivotant sur moi-mĂȘme prĂšs des mangeoires, j’ai croquĂ© sur le vif un Durbec des sapins. Ce fut ensuite le tour de la Sittelle Ă  poitrine rousse Ă  passer sous la lentille de la camĂ©ra. Durbec des sapins Sittelle Ă  poitrine rousse À cette pĂ©riode de l’annĂ©e, les oiseaux hivernants sont moins nombreux, car ils commencent Ă  migrer vers le nord. Puis, comme les passereaux du sud ne sont pas encore arrivĂ©s, nous traversons en ce moment une pĂ©riode plus tranquille, du moins aux ma signature habituelle, je vous invite Ă  contempler un Ă©nigmatique coucher de soleil pris il y a deux jours.
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Descris de rapaces pour faire fuir les Ă©tourneaux de la route du Rhin. Des centaines d’étourneaux nichent dans les arbres de la citĂ© Loucheur au Port du Rhin, provoquant des nuisances
Savoir reconnaĂźtre le chant des oiseaux des jardins RĂ©ussir Ă  identifier une espĂšce d’oiseau Ă  partir de son chant n’est pas chose facile. En effet, ils ne se comportent pas de la mĂȘme façon en fonction de la saison. Pendant la saison de reproduction avril Ă  juillet, ils ont tendance Ă  Ă©mettre leurs Ă©missions vocales et durant le reste de l’annĂ©e les oiseaux ne sont quasiment identifiables qu’à leurs cris de contact, d’alerte etc
. Ainsi voici quelques critĂšres simples afin de vous aider Ă  dĂ©terminer de quel oiseau il s’agit Ă  partir de son chant. Les chants d’oiseaux simples et constituĂ©s d’un seul type de son Le Bouvreuil pivoine Photo Flickr pete beard Le Bouvreuil pivoine, fringille grand et charpentĂ© Ă©met un cri de contact bref et sifflĂ© de type pi uy » lĂ©gĂšrement mĂ©lancolique et son chant reprend cette syllabe afin d’obtenir un chant doux, hachĂ© et descendant. La Cisticole des joncs Son chant se compose d’un bref son aigu et mĂ©tallique qu’elle rĂ©pĂšte sans relĂąche tsit
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 ». Le Bruant zizi Ce passereau se fait remarquer pendant la pĂ©riode de reproduction grĂące Ă  une brĂšve trille 10 Ă  20 rĂ©pĂ©titions sĂšche et monotone assez mĂ©tallique qu’il rĂ©pĂšte Ă  un rythme constant. C’est de cette caractĂ©ristique qu’il tire son nom de zizi ». Le Pouillot de Bonelli Ce pouillot se distingue de ses autres cousins par son chant trĂšs simple et facilement reconnaissable. Il est trĂšs communĂ©ment entendu grĂące Ă  sa nette dissyllabe sifflĂ©e et remontante de type pu-ie » rĂ©pĂ©tĂ©e de façon rapide. Le Hibou Petit-duc scops Photo Flickr Imran Shah Le Hibou Petit-duc scops est un petit rapace nocturne de la taille d’un poing et qui possĂšde un chant sifflant bref qui se rĂ©pĂšte toutes les 2 Ă  3 secondes de type kiou ». On peut l’entendre Ă  une longue distance c’est-Ă -dire environ 1 km. Il arrive parfois qu’on le confonde avec un petit amphibien appelĂ© l’alyte accoucheur. La Huppe fasciĂ©e Photo Flickr Imran Shah La Huppe fasciĂ©e est l’un des oiseaux les plus caractĂ©ristiques de la rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne, elle fait partie de la famille des upupidĂšs qui ne comprend que 4 espĂšces dont une a totalement disparue. Son chant typique est sourd et doux mais peut porter Ă  de grandes distances. Le woup woup woup » de la huppe constitue une phrase qui se rĂ©pĂšte Ă  quelques secondes d’intervalle. Les chants d’oiseaux simples et constituĂ©s de 2 types de son Le Verdier d’Europe Photo Flickr Tony Morris Le Verdier d’Europe, passereau verdĂątre, chante son tu tu tu tu tu 
djiit djiit djiiit» selon une vibration rapide rĂ©pĂ©tĂ©e avec de longues pauses entre chaque rĂ©pĂ©tition. Le Pouillot vĂ©loce Le chant du pouillot vĂ©loce se compose d’une alternance rĂ©guliĂšre et monotone de deux syllabes tsip tsap tsip tsap
. » Ă  connotation mĂ©tallique, c’est de lĂ  que lui vient son surnom de compteur d’écus ». Le mĂąle chante souvent du sommet d’un arbre. La MĂ©sange bleue Photo Flickr pete beard La mĂ©sange bleue appartient Ă  la famille des paridĂšs qui sont des passereaux corpulents de taille petite Ă  moyenne. Elle possĂšde un rĂ©pertoire vocal trĂšs variĂ© mais on la reconnait facilement Ă  l’écoute de son caractĂ©ristique psi psi – du du du du du » trĂšs cristallin. La Sittelle torchepot Photo Flickr Le poidesans EspĂšce principalement forestiĂšre, la Sittelle torchepot se repĂšre grĂące Ă  son sifflement trĂšs clair et plutĂŽt lent montant ou descendant vuih vuih vuih vuih vuih vuih vuih ». Le Bruant jaune Photo Flickr Sergey Yeliseev Le chant mĂ©tallique et monotone du Bruant jaune ressemble Ă  celui du Bruant zizi. Toutefois, contrairement Ă  son cousin, il se finit avec une note longue et trainante, lui donnant une connotation mĂ©lancolique. On peut le rĂ©sumer en un tsi tsi tsi tsi tsi tsi – tiiu ». Le Coucou gris Photo Flickr James West Le fameux ku koo » caractĂ©ristique du Coucou gris qui a Ă©tĂ© repris pour rappeler l’heure sur les anciennes horloges vient de cet oiseau qui porte bien son nom. La Tourterelle turque Photo Flickr Koshy Koshy Le chant de la Tourterelle turque se rapproche de celui du Coucou gris mais se prĂ©sente sur trois syllabes dont la deuxiĂšme est plus accentuĂ©e afin d’obtenir un koo – kooh – ku » nassillard. La MĂ©sange charbonniĂšre Photo Flickr La mĂ©sange charbonniĂšre est trĂšs active vocalement durant toute l’annĂ©e, elle possĂšde un chant assez constant qui se prĂ©sente selon deux variantes Tsi tu tsi tu tsi tu tsi tu » ou encore tsi tsi tu tsi tsi tu tsi tsi tu ». Les chants d’oiseaux spĂ©cifiques et caractĂ©ristiques Le Pinson des arbres Le Pinson des arbres, passereau commun, est facile Ă  reconnaitre aussi bien de par son plumage que par son chant. Ce dernier trĂšs stĂ©rĂ©otypĂ© est une phrase sonore que l’on pourrait retranscrire comme tji tji tji tji tiup tjiup tjiup tjiup tu tu tu ui tu ». Elle commence avec trois ou quatre sons aigus puis enchaine avec une sĂ©rie similaire descendante pour enfin terminer par une fioriture enjouĂ©e. Le Rougequeue noir Photo Flickr Imran Shah Le Rougequeue noir a l’habitude de chanter au lever du jour d’un lieu Ă©levĂ© souvent sur les toits des maisons. On le reconnait aisĂ©ment au son de papier froissĂ© qui termine son chant. Le Loriot d’Europe Photo Flickr Imran Shah Le chant du Loriot d’Europe s’apparente communĂ©ment au sifflement des garçons qui croisent une jolie fille, ainsi il s’agit d’un beau sifflement flĂ»tĂ© trĂšs typique de cette espĂšce. Le Grimpereau des jardins Photo Flickr Un bon moyen mĂ©motechnique pour retenir le chant trĂšs singulier du Grimpereau des jardins est de se remĂ©morer la phrase suivante Tip – si si je suis ici ». Le Pipit des arbres Photo Flickr JĂŒrgen Mangelsdorf Alors que de nombreuses espĂšces se font discrĂštes aux heures les moins favorables, lui se manifeste avec insistance mĂȘme en pleine journĂ©e. Son chant est lĂ©gĂšrement similaire Ă  celui du pinson des arbres mais plus long. Le Troglodyte mignon Son chant est plutĂŽt puissant pour un oiseau si petit, il se compose d’une rĂ©pĂ©tition de sons mĂ©talliques et de trilles. En hiver, il est facilement identifiable de par son cri d’inquiĂ©tude caractĂ©ristique drrrrr » roulĂ© et dur. L’Accenteur mouchet Photo Flickr pete beard La phrase que l’Accenteur mouchet gazouille est brodĂ©e sans motifs dĂ©finis mais selon une mĂ©lodie plutĂŽt aiguĂ«. Le timbre rappelle celui du troglodyte sans les trilles. Le Pouillot fitis Photo Flickr Dave Curtis Son chant est constituĂ© d’une strophe sifflante et plaintive rĂ©pĂ©tĂ©e de façon assidue de type fit fit fit sisisisi tutudoideda ». Les chants d’oiseaux spĂ©cifiques et caractĂ©ristiques La Fauvette des jardins Photo Flickr Kentish Plumber La mĂ©lodie de la Fauvette des jardins comporte d’abord une gamme de notes graves et rapides crescendo et descrescendo de façon alĂ©atoire. La Fauvette Ă  tĂȘte noire Le chant de la Fauvette Ă  tĂȘte noire compte parmi les plus beaux des espĂšces de fauvettes, c’est aussi une espĂšce imitatrice trĂšs douĂ©e. Elle commence par une strophe gazouillante similaire Ă  celle de la fauvette des jardins pour terminer ensuite par des notes flutĂ©es qui la caractĂ©risent. Le Rossignol PhilomĂšle Photo Flickr Rob Zweers Le Rossignol PhilomĂšle est un passereau qui est plus souvent entendu que vu, ainsi il est primordial de connaĂźtre son chant pour le dĂ©tecter. Peu difficile puisqu’il reste un des plus puissants ! Il est toutefois mĂ©lodieux et se compose de strophes variĂ©es alternant des trilles, des sifflements et des sons gloussants entre plusieurs pauses. On le reconnait notamment Ă  l’insertion de sifflements crescendo avant ses motifs vigoureux telle une mitraillette. Chanteur invĂ©tĂ©rĂ©, s’il se trouve Ă  proximitĂ© de votre chambre, il est parfois impossible de trouver le sommeil

 Le Rougegorge familier Photo Flickr pete beard La tonalitĂ© du chant est pour cette espĂšce trĂšs haute et le timbre est perlĂ©. Il alterne les rythmes lents et accĂ©lĂ©rĂ©s pour en gĂ©nĂ©ral reprendre une phrase que l’on peut dĂ©finir comme ti bidi bidiiii
ti bidi bidiiiiii » mais les strophes sont rarement les mĂȘmes. Le Rougegorge familier possĂšde la caractĂ©ristique de chanter en automne dans le but de marquer son territoire alimentaire. Le Merle noir Photo Flickr Bernard Ruelle Le Merle noir chante de façon flĂ»tĂ©e et mĂ©lodieuse selon un rythme assez calme. Les strophes sont courtes et rĂ©pĂ©tĂ©es toutes les 3 Ă  5 secondes mais la mĂ©lodie est trĂšs variĂ©e. Chaque mĂąle possĂšde son propre rĂ©pertoire. La Grive musicienne Photo Flickr Kentish Plumber La Grive musicienne, appartenant Ă  la mĂȘme famille que le merle, il semble logique de noter des ressemblances entre leurs chants, notamment par l’aspect flĂ»tĂ© et mĂ©lodieux. La grosse diffĂ©rence rĂ©side dans la cascade de sons qui sont rĂ©pĂ©tĂ©s deux ou trois fois avec une brĂšve pause. Les chants d’oiseaux spĂ©cifiques et caractĂ©ristiques L’Etourneau sansonnet Photo Flickr L’Etourneau sansonnet chante Ă  proximitĂ© du nid, au printemps mais aussi en hiver quand le temps est ensoleillĂ©. Il nous chantonne une longue phrase de sifflements et de grincements tout en Ă©bouriffant les plumes de sa gorge. Afin d’impressionner ses prĂ©tendantes et concurrents, il a l’habitude d’imiter les autres oiseaux. L’oiseau peut imiter le Milan noir et le Loriot d’Europe. Il lui arrive aussi souvent d’imiter la Buse variable. Le Geai des chĂȘnes Photo Flickr Martha de Jong-Lantink Comme l’Etourneau sansonnet, le Geai des chĂȘnes peut imiter la Buse variable mais la confusion est peu probable car la Buse crie toujours en vol alors que le cri du Geai est toujours audible d’un arbre ou d’un buisson. Comme pour tous les corvidĂ©s, on ne peut pas rĂ©ellement parler de chants mais il possĂšde un grand rĂ©pertoire de cris dont le plus commun est un kchÚÚch » sonore ! L’HypolaĂŻs polyglotte Photo Flickr Frank Vassen Avec cette petite fauvette, il est trĂšs important d’écouter pendant un long moment le chant afin de l’identifier car il est constituĂ© de fragments des chants de plusieurs espĂšces telles que les fauvettes phrase nerveuse et variĂ©e, les merles sons flĂ»tĂ©s, les hirondelles grincements, les rousseroles, etc. C’est ce qui lui vaut son nom de polyglotte ». GUIDES ET CONSEILS AUTOUR DES OISEAUX DES JARDINS Suivez-nous sur les rĂ©seaux sociaux !
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